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La culture sous toutes ses formes
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6 février 2011

Anno Uno

anno_unoDe: Roberto Rossellini

Avec: Luigi Vannucchi, Dominique Darel, Rita Forzano, Valeria Sabel, Ennio Balbo, Carlos de Carvalho, Gianni Rizzo, Carlo Bagno,...

Pays: Italie


Année: 1974

Synopsis

Mars 1944. Afin de rétablir la situation politique, le gouvernement de l'Italie libéré du fascisme tente de former un front uni allant de la mafia aux communistes. Alcide de Gasperi, homme politique ayant participé à la Résistance, est chargé de constituer ce front uni...

Avis

Autant Païsa, que j'ai découvert plus tôt, possédait des qualités, autant Anno Uno mérite qu'on fasse le parallèle avec un mauvais cours universitaire.
En effet, prenons donc comme sujet la politique italienne d'avant-guerre, de la montée du fascisme et des réactions des partis d'oppositions. Admettons que cette discussion se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale, au moment où les Alliés sont en train de libérer l'Italie. Quel va être l'objectif de tous ces partis? Chasser le fascisme et opérer à des élections libres, où l'on doit choisir des candidats, où d'éventuelles alliances vont se former. Bref, prévoyons l'après-guerre sur le plan politique. Voilà ce qu'est le film.
En gros, il s'agit d'un énorme bla-bla politique, résonnant comme un cours d'histoire donné par un mauvais professeur. En effet, Rossellini n'a pas trouvé mieux que de faire de cette oeuvre un véritable crachoir pour ses acteurs, parlant, parlant et parlant encore de politique. Au début, ça va. Mais ce se révèle très vite assommant. Bref, c'est un véritable ennui et notre attention est vite portée sur autre chose (oh tiens, une mouche).
De temps en temps, toutefois, Rossellini utilise des petites choses pour attirer à nouveau l'attention des téléspectateurs. Un prof d'université dans ce cas utiliserait des powerpoints ou des petites vidéos pour exemplifier ces dires. Dans le cas de l'oeuvre, il s'agit des séquences de combat lors de l'avancée américaine sur l'Italie. On peut même dire que les cinq ou dix premières minutes du film sont réussies même si elles ne montrent que le chaos. Le pays va quand même tenter de s'en sortir en organisant des élections.
Mais forcément, Rossellini ne va plus utiliser cela à un moment donné puisqu'il ne s'agit pas de son discours principal. Bref, le spectateur espère qu'une seule chose c'est de voir le bandeau fin arriver. Et une fois qu'il s'affiche, on se lève vite faire, on retire rapidement le DVD en se jurant qu'on ne viendrait plus au cours de ce professeur avant longtemps ou pour une raison nettement plus valable.

Note: 1/5

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Commentaires
B
Bonsoir Eeguab, pour répondre à votre commentaire, j'avais bien aimé Païsa que je trouvais essentiellement surfait en terme de réputation. Pour le reste, je compte me calmer niveau Rossellini, mais j'aimerais toutefois voir un jour Allemagne Année Zéro et Rome: ville ouverte. Peut-être me réconcilieront-ils avec le cinéaste.
E
Je n'ai jamais vu ce film.J'espère seulement que ce n'est pas une condamnation totale du "Professore" Rossellini.Car là nos positions ne seraient ni éloignées ou divergentes,elles seraient... antipodiques.J'ai parlé dans mon blog des productions télé de la fin de carrière de Rossellini,mais aussi de ses premiers films.C'est vrai que cela n'a pas suscité l'enthousiasme.
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