Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La culture sous toutes ses formes
Archives
10 février 2013

2012

2012

De: Roland Emmerich

Avec: John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Amanda Peet, Oliver Platt, Thandie Newton, Danny Glover, Woody Harrelson, Thomas McCarthy, Chin Han, Ana Mae Routledge, Eve Harlow, Alexandra Castillo,...

Pays: Etats-Unis

Année: 2009

Synopsis

Les Mayas, l'une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l'ont confirmé, les numérologues l'ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion. La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps... Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d'individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés...

Avis

Oui, 2012 est très con. Oui, 2012 a fait partie de cet incroyable engouement médiatique, télévisuel, culture, et consorts visant à nous faire croire que la fin du monde, c'était pour cette année. Oui, 2012 a des petits airs de The Day After Tomorrow. Et oui, je vais quand même faire remonter un tout petit peu la moyenne de ce film.

Bien entendu, c'est du Roland Emmerich et il ne faut pas s'attendre à un film profondément intelligent. Bien sûr Emmerich, c'est un peu le gars qui compte sur l'action et ses effets spéciaux uniquement pour nous en mettre plein la vue. Ce n'est pas sur l'histoire qu'il faudra compter, classique dans sa narration et dans ce type de films dont Emmerich nous a fortement habitué. En fait, au finale, c'est une oeuvre qui comporte l'une ou l'autre bonnes idées, jamais totalement exploitées, limitées par le fait qu'on est dans le blockbuster bourrin.

Ce qui me gène avec les effets spéciaux, c'est qu'ils sont too much. A force de vouloir en mettre plein la vue, on finit par ne plus y croire. L'action est parfois vraiment de trop, tous ces buildings, ces vagues de plus de huit kilomètres de haut, ces super-volcans et toutes les incohérences que cela peut parfois entrainer dans des situations de survie de nos héros... D'autant que j'ai l'impression que dans cinq ans, le film prendra un fameux coup de vieux à ce niveau. Mais dans l'ensemble, avec toutes ces séquences d'action entrecoupées par les banalités de conversations d'usage des personnages, le film ne manque pas d'un certain rythme. Je craignais ne pas voir les 2h30 passer, mais finalement, ça a été sans soucis.

On le doit certainement aussi à la qualité (pour une fois) du casting. John Cusack est assez crédible dans son rôle et en plus, Emmerich s'offre quelques seconds rôles intéressants comme Danny Glover ou encore Chiwetel Ejiofor. Ce ne sera évidemment jamais un film référence chez eux, mais on sent quand même des acteurs à fond dans leur rôle et le prenant au sérieux. Amanda Peet ajoute le charme nécessaire et enfin, Woody Harrelson tient un petit rôle assez sympa de taré. Bref, plutôt agréablement surpris des acteurs, qui généralement m'ont toujours l'air bien cons dans ce genre d'oeuvres.

Bon malheureusement, ça arrive quand même parfois avec ce scénario qui n'évite pas les clichés du genre. Le truc bien saoulant par exemple est cette volonté de faire réunir d'un coup la famille autour du héros Jackson. Ce type s'est apparemment jamais occupé très bien de ses gosses, son ex-femme a un mec avec qui tout semble aller bien et à peine ce dernier disparait qu'elle pense déjà à retrouver son ex-mari. Et je tiens à signaler que le nouveau compagnon est présent quasiment tout le film et est un personnage assez important dans l'histoire. Il y a évidemment pas que cela, mais je voulais mettre en exergue ce point. Un autre est par exemple, les éléphants et les girafes transportées en hélicoptère, pendues dans le vide, dans l'Himalaya comme si ces bêtes pouvaient supporter cela.

Côté bonnes idées, je dirais qu'il y a par moments des bonnes doses d'humour. C'est bien la première fois d'ailleurs qu'un blockbuster de ce type m'arrache un franc rire après une réplique : "Wow, that is a big plane." Réponse: "I know that is Russian." avec un bon gros sous-entendu. Ca apporte de temps en temps un peu de légèreté à ce film. Je trouve aussi qu'on est dans un film qui n'est pas non plus à la toute-puissance des USA, mais que c'est dans un travail commun que les peuples peuvent se sauver. Sans la Chine, les arches n'auraient pas été construites. L'oeuvre surfe évidemment sur la fameuse histoire de Noé pour voir l'humanité sauvée.

Bien sûr, il a parfois une forme de naïveté et d'optimisme exacerbé que l'on retrouve chez Emmerich, mais également dans le personnage du héros. Alors, oui au final, l'oeuvre est franchement moyenne, voire même fort médiocre, mais elle se laisse regarder, n'est pas tout le temps mauvaise et possède assez de ressources que pour se voir en entier. En fait, plus il avance, plus Emmerich fait des films moins mauvais. Non je déconne, il y a 10000 qui est fort récent.

Note: 2/5

Publicité
Commentaires
La culture sous toutes ses formes
Publicité
Derniers commentaires
Publicité