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La culture sous toutes ses formes
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15 octobre 2013

Slevin (Lucky Number Slevin)

Slevin

De: Paul McGuigan

Avec: Josh Hartnett, Bruce Willis, Morgan Freeman, Lucy Liu, Ben Kingsley, Stanley Tucci, Corey Stoll, Michael Rubenfield, Dorian Missick, Shira Leigh, Janet Lane, Sam Jaeger, John Ghaly, Victoria Fodor, Oliver Davis, Kevin Chamberlin, Rick Bramucci, Scott Gibson,...

Pays: Etats-Unis

Année: 2006

Synopsis

La vie n'est pas tendre avec Slevin. En quelques jours, ce jeune homme a perdu son appartement, découvert que sa petite amie le trompait, et s'est fait voler ses papiers. Décidé à souffler un peu, Slevin s'envole vers New York, où il va habiter quelque temps l'appartement d'un copain, Nick Fisher. La poisse ne va pas le lâcher pour autant, bien au contraire... Le milieu new-yorkais est en ébullition. Deux de ses plus grands parrains, le Rabbin et le Boss, se livrent une guerre sans pitié. Autrefois complices, ils sont devenus les pires ennemis. Pour venger l'assassinat de son fils, le Boss est décidé à faire tuer celui du Rabbin. Il a chargé Goodkat de l'affaire. Celui-ci a un plan très simple : trouver quelqu'un qui doit énormément d'argent au Boss et l'obliger à exécuter la besogne en échange d'une annulation de dette. Le candidat idéal est... Nick Fisher...

Avis

On compare Paul McGuigan à Guy Ritchie. C'est vrai que Slevin possède en apparence des similitudes au cinéma du dernier nommé. Mais si le film de McGuigan propose une ambiance particulièrement détendue, un humour assez présent en première partie, la comparaison s'arrête pour moi là.

D'une part parce que Ritchie est nettement plus décalé que McGuigan et que sa mise en scène est bien plus clipesque. Alors, c'est certain, Slevin n'invente rien, possède des défauts, mais dans l'ensemble, il demeure un film plaisant à regarder, au casting impeccable de A à Z et un scénario pas si débile que cela.

Après une introduction qui prend au dépourvu le spectateur avec un Bruce Willis en chaise roulante (ça ne durera pas), assassinant quelqu'un pour des raisons que l'on ignore encore, on passe au personnage principal de Slevin, joué par cette belle gueule de Josh Hartnett. Héros décontracté au possible dont la chance ne semble pas lui sourire entre la perte de son boulot, sa petite amie qui le trompe et son agression en arrivant à New York.

Et ça s'empire puisque des criminels (pas des petits, genre gros caïds) le confondent avec un autre et le voilà impliqué dans une affaire où d'un côté il doit éliminer le fils d'un rabbin et de l'autre, rembourser une certaine somme à ce même rabbin. Bref, Slevin est dans la mouise et jusqu'au cou.

Le moment creux du film demeure certainement en plein dans son milieu où le cinéaste perd le rythme qu'il a mis en place, la faute en s'attardant un peu trop à la relation existant entre le personnage de Slevin et de sa nouvelle petite amie jouée par Lucy Liu.

Mais cela redémarre lors des différentes révélations (certaines dont on se doutait, d'autres un peu moins) et qui insufflent un nouveau tempo à l'oeuvre jusqu'à sa fin.

Le casting, comme déjà évoqué, est vraiment impeccable. Bon, ok Lucy Liu aurait pu être remplacé aisément par une autre actrice mais de Josh Hartnett à Bruce Willis, en passant par Morgan Freeman et Ben Kingsley dans les rôles des parrains et Stanley Tucci en flic, ce n'est vraiment que du bon. Un bon polar pour se détendre en tout cas.

Note: 3.5/5

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