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La culture sous toutes ses formes
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21 janvier 2015

Ghost in The Shell: Stand Alone Complex

Ghost in the Shell Stand ALone Complex

De: Kenji Kamiyama

Avec les voix de: Atsuko Tanaka, Akio Ôtsuka, Kôichi Yamadera, Osamu Saka, Yutaka Nakano, Tarô Yamaguchi, Sakiko Tamagawa, Toru Ôkawa, Takashi Onozuka,...

Pays: Japon

Année: 2002

Synopsis

En 2030, la Section 9, une brigade d'intervention spéciale, est chargée d'asssurer la Sécrurité Publique. Des enquêtes sur des cyber-crimes au missions d'infiltration, voire la protection de personnalités.

Avis

De Ghost in the Shell, je connaissais uniquement les deux animés de Mamoru Oshii et l'espèce d'anthologie vidéo-musicale qui a découlé d'Innocence. C'est donc la première fois que je m'attaque à la série Ghost in the Shell: Stand Alone Complex, forcément fort attiré par cette histoire grâce au travail effectué par Oshii.

Je retiens de cet animé de la qualité mais aussi des déceptions. On est bien loin du chef-d'oeuvre du premier film. CE qui me gène dans cette histoire, c'est l'extrême lenteur de la saison. 26 épisodes pour mener une enquête d'une vingtaine de minutes sur le Rieur. Les 2/3 des épisodes ou moins sont des histoires qui n'ont absolument rien à voir. C'est évidemment de bon ton d'effectuer cela, tout le monde le fait, mais je trouve que se coltiner 26 épisodes de 25 minutes et dont la plus grande partie ne concerne pas le Rieur m'ennuie un peu. Rarement eu le sentiment que tout avançait de manière correcte. En fait, de ces épisodes indépendants, on aurait pu en supprimer l'un ou l'autre comme l'épisode "Not Equal" que j'ai trouvé particulièrement moyen.

Attention, je ne remets pas en question la qualité ou l'histoire de ces épisodes "uniques", mais bien leur place au sein de la globalité de la série. Ensuite, il faut quand même reconnaitre que le travail effectué sur l'animation des personnages n'est pas excellent. On a des mouvements qui saccadent, des personnages qui parlent un peu dans le vide, le doublage n'est donc pas parfait.

Après, l'histoire est donc celle d'une part d'un complot que la Section 9 va tenter de résoudre à travers un personnage énigmatique qu'est le rieur. L'autre part, c'est évidemment d'analyser à quel point la frontière entre l'humain et la machine s'atténue. C'est en cela que les épisodes indépendants sont très intéressants. Celui des Tachikomas qui se découvrent une âme en est le parfait exemple.

Parfois, l'oeuvre se perd dans des discussions longuettes, mais l'action est par contre incroyablement bien rendue. Certains épisodes proposent un rythme d'enfer et des événements qu'on ne se douterait pas. A cela, on ne peut pas reprocher grand chose à cet animé.

Enfin, pour conclure, je dirais que les mini-épisodes des tachikomas juste après le générique final sont loin de m'avoir convaincu. Mais qu'importe, on retrouve un animé intelligent, techniquement pas irréprochable mais d'un bon niveau quand même au service d'une histoire somme tout réussie.

Note: 3.5/5

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