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La culture sous toutes ses formes
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8 octobre 2015

Les révoltés de l'île du Diable (Kongen av Bastøy)

Les_Revoltes_de_l_ile_du_Diable

De: Marius Holst

Avec: Stellan Skarsgard, Kristoffer Joner, Benjamin Helstad, Trond Nilssen, Morten Lovstad, Daniel Berg, Odin Gineson Broderud, Magnar Botten, Magnus Langlete, Markus., Agnar Jeger Holst, Tommy Jakob Haland, Richard Safin, Frank-Thomas Andersen, Martin Slaatto, Ellen Dorrit Petersen,...

Pays: France, Norvège, Pologne, Suède

Année: 2010

Synopsis

Hiver norvégien, début du 20ème siècle. Dans la maison de redressement de Bastoy, un nouveau détenu pousse les autres à se révolter contre une direction autoritaire et brutale. Une violente émeute commence alors mais jusqu'où sont-ils prêts à aller ?

Avis

e ne rate jamais l'occasion de découvrir un film venu du Nord, de ces pays glacials comme la Norvège. Les Révoltés de l'île du Diable m'était totalement inconnu jusqu'à cette découverte dans les étals d'un magasin. Précédé de bonnes critiques tant de la part de la presse que des spectateurs, élu meilleur film norvégien de l'année 2011, plébiscité dans divers festivals, l'oeuvre jouit donc d'une bonne réputation.

Réputation justifiée même si l'oeuvre manque, à mon sens, singulièrement de force et de puissance dans le traitement de son sujet. Deux raisons à cela: la première est celle d'un réalisateur qui réalise un travail franchement bon mais qui a du mal à transcender son sujet. L'oeuvre manque d'images poignantes et marquantes hormis l'une ou l'autre (la noyade, la pierre dans l'église). Seul la grisaille et la blancheur de la neige vienne rajouter à la froideur de cette prison pour jeunes délinquantes, pourtant déjà glaciale et austère.

La seconde demeure certainement dans l'écriture du personnage principal du jeune garçon Erling. Je le trouve montré un peu trop dans son côté rebelle et révolté, anti-système et prêt à faire la révolution.

Cependant, c'est bien par son personnage que l'oeuvre gagne en puissance puisque, après un certain temps, on le découvre un rien plus sensible (les lettres à sa soeur) tout en ayant du mal à se défaire de cette première image.

Reste également un incroyable casting de bout en bout et un sujet qui offre parfois des contrepoints heureux (la poésie de l'histoire retrouvée dans les lettres justement) mais également de démontrer qu'en dépit de la cause perdue d'avance, un homme (ou dans ce cas un enfant) poussé à bout, découvrant les faille d'un système qu'il juge inique en viendra un jour ou l'autre à se révolter pour recouvrer des droits. Et en ce sens, l'oeuvre résonne certainement de manière universelle.

Note: 3.5/5

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