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La culture sous toutes ses formes

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25 novembre 2015

It Follows

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De: David Robert Mitchell

Avec: Maika Monroe, Keir Gilchrist, Daniel Zovatto, Jake Weary, Linda Boston, Olivia Luccardi, Lili Sepe, Ruby Harris, Debbie Williams, Heather Fairbanks, Christopher Hohman, Bailey Spry, Caitlin Burt, Aldante Foster, Loren Basulto, Leisa Pulido,...

Pays: Etats-Unis

Année: 2014

Synopsis

Après une expérience sexuelle apparemment anodine, Jay se retrouve confrontée à d'étranges visions et  l'inextricable impression que quelqu'un, ou quelque chose, la suit. Abasourdis, Jay et ses amis doivent trouver une échappatoire à la menace qui semble les rattraper...

Avis

David Robert Mitchell m'avait donc agréablement surpris il y a quelques semaines lorsque je l'avais découvert avec son premier film où il évoquait les fameuses soirées pyjamas américaines et surtout la découverte de la sexualité chez les étudiants, de manière assez subtile et réaliste dans le propos.

Avec son second film, It Follows, le cinéaste américain revient avec ce sujet mais en le tournant comme un film d'horreur. Attention, il ne s'agit pas de tomber dans l'Amérique puritaine qui déteste qu'on parle ou qu'on montre le sexe à la télévision. Il est plutôt question de la peur que le jeune homme ou la jeune femme a de la relation sexuelle, de la première fois mais bien sûr, à travers ce film, des maladies sexuellement transmissibles.

Et donc Mitchell en fait un film d'horreur. Du moins, un film à l'ambiance qui est particulièrement léchée et réussie. La mort se déplace lentement, en marchant. On prend particulièrement son temps, on crée donc une ambiance parfaitement réussie ramenant au cinéma d'horreur des années 70. C'est dire.

Une réalisation qui est particulièrement réussie elle aussi puisque le cinéaste continue à filmer souvent en mouvement. On a donc un film presque lyrique et une oeuvre où même la vision d'une piscine vide prend un caractère inquiétant.

Bref, It Follows est le contre-produit parfait du cinéma d'horreur hollywoodien d'aujourd'hui. Une oeuvre qu'il faut donc découvrir, mettant en scène des acteurs inconnus pour la plupart et qui possède une ambiance réussie. On notera aussi cette fin qui si elle est assez attendue est particulièrement bien amenée car ouverte à l'interprétation du spectateur. Bref, une réussie je vous dis !

Note: 4/5

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23 novembre 2015

How I Met Your Mother saison 7 (How I Met Yout Mother Season 7)

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Créée par: Carter Bays, Craig Thomas

Réalisée par: Pamela Fryman, Michael J. Shea

Avec: Josh Radner, Jason Segel, Alyson Hannigan, Neil Patrick Harris, Cobie Smulders, Bob Saget, Kal Penn, Becki Newton, Chris Elliott, Nazanin Boniadi, Alexis Denisof, Ellen D. Williams, Vicki Lewis, Ashley Williams, Martin Short, Wayne Brady, Frances Conroy, Billy Fagerbakke, Chris Romansky,...

Pays: Etats-Unis

Année: 2011-2012

Synopsis

Ted se remémore ses jeunes années, lorsqu'il était encore célibataire. Il revoit avec nostalgie ses moments d'égarements et de troubles, ses rencontres et ses recherches effrénées du Grand Amour.

Avis

Après un très long moment d'absence, je pense que ça fait trois ou quatre ans que je ne m'étais plus plongé dans cette série, j'ai décidé de revoir les premières saisons d'How I Met Your Mother et de parler des trois dernière dont je n'ai pas encore eu l'occasion de toucher un mot. 

Il faut dire que la série avait admirablement bien débuté avec trois voire quatre premières saisons de très bonne voire d'excellente facture et qui permettait à la série de s'imposer dans le format comédie de 20 minutes par épisodes. Malheureusement la cinquième et sixième saison baissaient en qualité et cette saison 7 confirme la voie empruntée auparavant. 

Pourtant, tout n'est pas mauvais et je trouve encore du plaisir dans cette septième saison. Bien entendu, les scénaristes tournent en rond, Ted n'est plus vraiment le personnage principal et l'équilibre entre chaque personnage est en train de vaciller. Toutefois, cette saison possède encore de très bons moments, notamment parfois humoristique, pour faire rire et s'apprécier encore. 

Dans l'entourage de Ted tout semble avancer. On découvre que Barney, cet éternel séducteur se marie. Reste encore à découvrir avec qui (c'est une manie dans cette série, décidément !). Marshall et Lily quittent New York pour s'installer à Long Island. De plus, ils préparent activement le bébé. C'est d'ailleurs le couple Marshall et Lily qui reste le plus cohérent tout au long de la série. 

On nous rabâche toujours du Ted romantique, bien qu'il semble enfin avancer notamment dans l'amour inutile qu'il a pour Robin. Barney et Robin justement trompent leur conjoint respectif pour coucher ensemble. Là aussi, ces personnages tournent en rond trop longtemps. Bien que par après, ils semblent se poser avec d'autres personnes. Bref, on sent quand même une volonté des créateurs d'avancer mais on les sent aussi tenus par un contrat de producteurs véreux qui visent à faire durer beaucoup trop le plaisir. 

La saison 8 semble d'ailleurs confirmer cette voie tenue et le déclin de la série. 

Note: 3/5

21 novembre 2015

Soyez Sympas, Rembobinez (Be Kind Rewind)

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De: Michel Gondry

Avec: Jack Black, Yasiin Bey, Danny Glover, Mia Farrow, Melonie Diaz, Matt Walsh, Marcus Carl Franklin, Arjay Smith, Amir Ali Said, P.J. Byrne, Paul Dinello, Dannis Albanese, Blake Hightower, John Tormey, Chandler Parker, Quinton Aaron, Frank Girardeau, Gio Perez, Sigourney Weaver, Sacha Bourdo,...   

Pays: Etats-Unis, Grande-Bretagne

Année: 2008

Synopsis

Un homme dont le cerveau devient magnétique efface involontairement toutes les cassettes du vidéoclub dans lequel l'un de ses amis travaille. Afin de satisfaire la demande de la plus fidèle cliente du vidéoclub, une femme démente, les deux hommes décident de réaliser les remakes des films effacés parmi lesquels "SOS Fantômes", "Le Roi Lion" et "Robocop".

Avis

De Michel Gondry j'avais adoré son Eternal Sunshine of The Spotless Mind mais j'avais été nettement plus circonspect en ce qui concernant The Green Hornet dont je ne garde quasiment plus aucun souvenir.

Je n'attendais absolument rein de ce film - Soyez sympas, rembobinez - mais j'avoue que de ne pas avoir d'attentes m'a permis une bien agréable découverte.

Passé un début où j'ai eu du mal à rentrer dedans à cause d'un univers particulier et parce que j'avais franchement du mal à voir où le film allait en venir après vingt bonnes minutes mais aussi à cause de Jack Black qui est loin d'être un acteur que j'apprécie, j'ai finalement accroché à cette histoire.

Gondry rend hommage avec son oeuvre à tous les créateurs du cinéma, à ceux qui avec rien mais une idée parviennent à produire quelque chose de sympathique. Gondry critique donc le système cin"ma d'aujourd'hui, représenté ici par Sigourney Weaver qui vient défendre les droits de films et du copyright.

C'est une oeuvre originale et rafraîchissante, évoquant avec humour mais aussi tendresse le cinéma d'autrefois grâce notamment au support VHS qui se voit implanté par le DVD. Peu importe le support, ce que veut le public, c'est de la créativité. La monotonie des productions hollywoodiennes se cantonnant désormais à nous servir énormément de Marvel ou d'adaptations de bouquins pour ados est évidemment pointée du doigt.

Bref, Gondry nous sert une oeuvre bon enfant de prime abord mais au message finalement intéressant. Assez réussi donc d'autant que la réalisation est au rendez-vous notamment grâce à l'un ou l'autre excellent plan-séquence.

Note: 3.5/5

19 novembre 2015

Les Frères Grimm (Brothers Grimm)

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De: Terry Gilliam

Avec: Matt Damon, Heath Ledger, Monica Bellucci, Lena Headey, Roger Ashton-Griffiths, Petr Ratimec, Jeremy Robson, Barbara Lukesova, Anna Rust, Harry Gilliam, Richard Ridings, Alena Jakobova, Tomas Hanak, Josef Vajnar, Petr Vresk, Jonathan Pryce, Peter Stormare, Vera Uzelacova,...

Pays: Etats-Unis, Grande-Bretagne

Année: 2005

Synopsis

A l'aube du XIXe siècle, les frères Grimm étaient connus dans toutes les campagnes pour être les seuls capables de vaincre les esprits maléfiques et les créatures en tous genres qui épouvantaient les villages. Leur lucrative entreprise cachait cependant un petit secret : Jacob et Will se contentaient de combattre les monstres diaboliques que leurs complices animaient grâce à d'ingénieux trucages et d'impressionnantes mises en scène... Lorsque les autorités les obligent à se rendre à Marbaden, l'enjeu est tout autre. Le hameau vit dans la terreur absolue depuis que ses petites filles sont enlevées les unes après les autres. Cette fois, les frères Grimm n'ont pas affaire à une illusion. Avec la très belle Angelika, ils vont découvrir que la forêt lugubre renferme un terrible secret, un monde de magie et de sortilèges peuplé des plus incroyables créatures...

Avis

Terry Gilliam, c'est avant tout un artiste qui a laissé sa marque et son empreinte au cinéma à travers deux films: Brazil et L'Armée des douze singes.

C'est un cinéaste avec un univers qui lui est propre et dont la malchance sur le tournage d'un film de Don Quichotte va définitivement le faire entrer dans la légende. En découlera Lost in la Mancha. Depuis, c'est un homme qui a bien du mal à retrouver son niveau d'antan et Les Frères Grimm le prouve très bien. 

Le début de ce film commence plutôt pas trop mal puisque Gilliam parvient encore à créer un univers qui lui est propre. Le bonhomme va revisiter les contes des frères Grimm et les mélanger ici dans ce même film. C'est plutôt surprenant mais ça n'est pas une mauvaise idée en soi.

Malheureusement, l'oeuvre va vite démontrer rapidement ses limites. Hormis quelques répliques bien placées, Les Frères Grimm ne parvient jamais à faire rire dans un premier temps. Ni vraiment à émerveiller car Gilliam n'est pas du tout à l'aise avec le numérique. En ressort quelque chose de too much.

Le casting ne parvient jamais vraiment à faire décoller le film. Là aussi, par de trop rares moments, les acteurs parviennent à attirer le public. Matt Damon est en-dessous de son jeu habituel et Heath Ledger est bien trop en retrait. Les seconds rôles sont également sous-exploités.

Enfin, c'est par l'histoire que l'on est également déçu puisque le film n'est qu'une succession d'événements loupés et d'une enquête qui, elle non plus, ne parvient pas à sortir le spectateur de sa torpeur. Dommage.

Note: 1.5/5

17 novembre 2015

Ida

Ida

De: Pawel Pawlikowski

Avec: Agata Kulesza, Agata Trzebuchowska, Halina Skoczynska, Joanna Kulig, Dawid Ogrodnik, Adam Szyskowski, Jerzy Trela, Marek Kasprzyk, Pawel Burczyk, Mariusz Jakus, Izabela Dabrowska,... 

Pays: Danemark, Pologne

Année: 2013

Synopsis

Dans la Pologne des années 60, avant de prononcer ses voeux, Anna, jeune orpheline élevée au couvent, part à la rencontre de sa tante, seul membre de sa famille encore en vie. Elle découvre alors un sombre secret de famille datant de l'occupation nazie.

Avis

Ida est un film polonais franchement intéressant, offrant donc l'histoire d'une jeune femme qui découvre qu'elle a une tante qui vient à lui raconter l'histoire de sa famille.

Pour une femme en passe de devenir religieuse et qui a été élevée dans un courant, voilà qu'elle apprend que ses parents étaient des Juifs qui sont morts pendant la guerre.

Les deux femmes partent donc en quête de la vérité sur les circonstances de leur mort et la tante va donc tenter d'apprendre un peu plus de l'histoire de la jeune femme.

Pour Ida, c'est un voyage vers une quête à la fois identitaire mais également spirituelle puisque les deux points sont liés dans l'histoire. La religieuse va évidemment être en proie à des doutes avant de finalement faire un choix.

Le film est d'une sobriété rafraîchissante et le noir et blanc est particulièrement léché. Les actrices sont également très bonnes et interprètent avec justesse leur rôle.

Il y a bien sûr des défauts qui viennent quelque peu gâcher le plaisir. L'un d'entre eux est certainement la manière dont certaines situations sont soit résolues soit amenées. J'ai particulièrement du mal avec le suicide de la tante, certes on constate qu'elle ne va pas bien et qu'elle est alcoolique mais pourquoi choisir précisément ce moment.

Le film étant court, il va droit au but. C'est une bonne chose. Mais dans le même temps, certaines situations méritaient peut-être d'être traitées avec un peu plus de profondeur. Ca donne un côté légèrement superficiel à Ida.

C'est dommage car cette quête identitaire et spirituelle est franchement bien menée. Le cinéaste trouve souvent le ton juste. Une agréable surprise.

Note 3.5/5

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15 novembre 2015

J. Edgar

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De: Clint Eastwood

Avec: Leonardo DiCaprio, Naomi Watts, Armie Hammer, Josh Lucas, Judi Dench, Josh Hamilton, Geoffrey Pierson, Cheryl Lawson, Kaitlyn Dever, Brady Matthews, Gunner Wright, David A. Cooper, Ed Westwick, Kelly Lester, Jack Donner, Dylan Burns, Jordan Bridges, Jack Axelrod, Jessica Hecht,...

Pays: Etats-Unis

Année: 2011

Synopsis

Le film explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle, J. Edgar Hoover. Incarnation du maintien de la loi en Amérique pendant près de cinquante ans, J. Edgar Hoover était à la fois craint et admiré, honni et révéré. Mais, derrière les portes fermées, il cachait des secrets qui auraient pu ruiner son image, sa carrière et sa vie.

Avis

N'y allons pas par quatre chemin, Clint Eastwood offre avec J. Edgar une oeuvre terriblement décevante, insipide, où le bonhomme semble rattrapé par l'âge. A titre de comparaison, je place ce biopic au même niveau que Lincoln de Spielberg.

C'est cruellement décevant car Eastwood ne semble obsédé que par deux choses dans la vie de J. Edgar Hoover: la relation à la limite malsaine vis-à-vis de sa mère très croyante et sa prétendue homosexualité avec son collègue et bras droit Clyde Tolson. Sauf que, voyez-vous, Eastwood filme deux acteurs grimés en papy, qui marchent très lentement, parlent très lentement et qui ne s'avouent pas toujours qu'ils s'aiment. Tolson est d'ailleurs jaloux que Hoover puisse rencontrer une autre femme. Mais soit.

L'oeuvre n'échappe pas à la règle du genre qui veut que lorsqu'on parle d'un personnage ayant agi il y a quelques décennies on utilise une photographie particulière qui a tendance à vouloir vieillir le film. Eastwood multiplie les allers-retours entre Hoover vieux et racontant son histoire et cette histoire quand il est jeune.

Hoover vieux est royalement chiant. Il faut bien l'admettre. Et Eastwood raconte finalement tout cela comme un papy. Alors oui la réalisation est propre mais l'histoire est sans intérêt parce que le réalisateur a décidé de s'axer essentiellement sur la vie privée de Hoover alors qu'on parle quand même d'un mec qui a travaillé pour Nixon, Kennedy ou encore Roosevelt et qu'il devait, là aussi, y avoir de quoi faire...

Et le summum pour moi reste le maquillage des deux acteurs. Il est franchement dégueulasse et pas crédible pour deux sous.

Note: 1/5

13 novembre 2015

Sunshine Cleaning

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De: Christine Jeffs

Avec: Amy Adams, Emily Blunt, Alan Arkin, Jason Spevack, Steve Zahn, Mary Lynn Rajskub, Clifton Collins Jr., Eric Christian Olsen, Kevin Chapman, Lois Geary, Paul Dooley, Judith Jones, Amy Redford, Christopher Dempsey, Vic Browder, Arron Shiver, Susie Yip, Sarah Hudnut, Angelique Midthunder,...

Pays: Etats-Unis

Année: 2008

Synopsis

Rose Lorkowski était la "star" du lycée, la pom-pom girl qui sortait avec le capitaine de l'équipe de football américain. Elle est aujourd'hui une mère célibataire trentenaire et gagne sa vie en faisant des ménages. Sa soeur Nora habite toujours chez leur père Joe, un businessman raté qui a toujours misé sur des produits qui auraient normalement dû le rendre riche rapidement... Parce qu'elle doit trouver l'argent nécessaire pour envoyer son fils dans une école privée, Rose persuade sa soeur de monter avec elle une entreprise de nettoyage de scènes de crimes. Elles se retrouvent alors confrontées à toutes sortes de situations spéciales...

Avis

A l'époque de sa sortie, il me semble que Sunshine Cleaning avait eu un petit succès. Certes, ça n'avait pas trusté la tête des box-office mais l'oeuvre avait pu trouver son public. Dans ce film, il faut reconnaître que Christine Jeffs prend le choix particulier d'évoquer la fille de deux femmes, plutôt paumées depuis le décès de leur mère.

L'une nettoie les demeures d'anciens camarades de classe qui ont mieux réussi et la petite soeur n'a aucun emploi et vit chez son père. Pas décidée à se laisser abattre, la grande soeur décide de monter sa propre affaire: celle du marché de nettoyage de scène de crime.

Le film manque en fait très clairement de surprise. Le sujet peut se montrer parfois très intéressant et d'autres fois sans saveur. C'est donc une déception à ce sujet car j'en attendais un peu plus. Les personnages se montrent cependant assez intéressants et sont joués par deux actrices principales de talent. J'aime particulièrement bien Amy Adams.

La réalisation de Jeffs est maîtrisée, en mouvement ce qui donne un certain rythme au film. C'est surtout au niveau de son histoire donc que l'oeuvre prêche clairement car chaque situation est convenue d'avance.

Ca manque peut-être de second degré et d'un humour comme le film use malheureusement trop rarement. Ce n'est donc ni mauvais, ni bon, mais ça ne me marque absolument pas. Aussitôt vu qu'il est presque déjà oublié.

Note: 2.5/5

11 novembre 2015

Psychologie de l'insconscient

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De: Carl Gustav Jung

Synopsis

C'est en 1916, trois ans après la rupture - douloureuse - avec Sigmund Freud, que Carl Gustav Jung (1875-1961) publie ce court traité, plusieurs fois réédité depuis, où il expose l'essentiel de sa pensée. Reparcourant un demi-siècle de découvertes - travaux de Charcot ou de Breuer sur l'origine psychologique des névroses, découvertes capitales de Freud concernant le trauma "initial-, il définit avec fermeté et netteté les notions qui désormais le séparent de son maître viennois :celle de " volonté de puissance " comme moteur fondamental de l'être, non réductible à la seule libido; et celle, devenue célèbre, d'" inconscient collectif ", qui le conduira par la suite à l'étude des mythes, religions et légendes, conçus comme archétypes de l'esprit humain. Ecrit dans une langue simple et accessible, ce traité demeure la meilleure introduction à la pensée du grand psychiatre et psychologue suisse, auteur de Métamorphoses de l'âme et ses symboles."

Avis

Ouvrage extrêmement intéressant de Jung qui évoque ici deux caractères fondamentaux de son étude: l'archétype et l'inconscient aussi bien individuel que collectif.

C'est une oeuvre intéressante car assez concise, possédant certainement des digressions et dont chaque sujet abordé mériterait que l'on s'attarde nettement plus sur la question. Jung lui-même le dit et le lecteur n'est donc pas trompé sur la marchandise.

C'est un ouvrage retravaillé au fil du temps, au fil des découvertes du bonhomme. Dans celui-ci, il démonte également certaines théories de Nietzsche ou de Freud. Ce n'est pas pour ça qu'il ne conçoit pas de qualités dans la vision de la psychologie chez ces hommes, mais il tend à vouloir démontrer les limites de leur raisonnement.

C'est avec plaisir que j'ai pu lire et découvrir certains exemples pour mettre en pratique certaines théories. Ca reste parfois encore fort abstrait pour moi, je n'en connais pas toujours les tenants et les aboutissants. J'ai par contre énormément aimé voir Jung évoquer la sagesse et les buts dans la vie une fois que l'on vieillit. C'était assez drôle de voir aussi l'homme parler des différences entre vieillesse et jeunesse, d'objectifs de vie à atteindre tout à fait différents. Je trouve qu'il y a un bon constat qui est réalisé là.

On pourra peut-être être un rien plus circonspect en ce qui concerne l'homosexualité dont un des exemples est mis en avant à travers un homme. On sent que pour Jung qu'il s'agit d'une névrose. Renseignement pris après coup, l'homme était assez tolérant sur cette question même s'il la voyait comme quelque chose qui devait être traité. Peut-être que Jung, comme nombre de ses contemporains psychologue n'a pas pu sortir du carcan imposé par la société d'autrefois.

Note: 4/5

9 novembre 2015

The Myth of The American Sleepover

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De: David Robert Mitchell

Avec: Claire Sloma, Marlon Morton, Amanda Bauer, Brett Jacobsen, Nikita Ramsey, Jade Ramsey, Annette DeNoyer, Wyatt McCallum, Douglas Diedrich, Jean Louise O'Sullivan, Amy Seimetz, Melanie Leanne Miller, Michaela Myers, Hali Lula Hudson, Olivia Côte, Monica Klimczak, Megan Boone,...

Pays: Etats-Unis

Année: 2010

Synopsis

C'est la dernière nuit de l'été pour Maggie, Rob, Claudia et Scott. Les quatre adolescents espèrent y trouver le grand frisson : celui des premiers baisers, premiers désirs et premières amours. Leurs chemins se croisent comme les rues de la banlieue ordinaire de Détroit où ils habitent. Entre fêtes, flirts et serments d'amitié, naissent des instants pleins de promesses et d'expérience qui marqueront la jeunesse de ces presque adultes à jamais.

Avis

David Robert Mitchell s'est fait remarquer cette année avec la sortie de It Follows qui a rassemblé, dans l'ensemble de bonnes critiques. La sortie du Blu-Ray se voit gratifiée d'un bonus extrêmement intéressant puisque ce n'est pas moins que le premier film du cinéaste qui est proposé à d'autres.

The Myth of The American Sleepover est un film choral qui raconte l'histoire de différents adolescents face à cette fameuse soirée-pyjama, concept qui a largement gagné l'Europe désormais et dont le mythe justement est grand aux USA.

Nous ne somme pas dans du Larry Clark. C'est très gentil et ce sont des adolescents simples cherchant finalement des rapports simples. C'est la découverte de l'amour, des flirts, de la sexualité. Ce sont des relations entre adolescents, des enfants qui quittent le monde de l'enfance et qui perdent petit à petit leur innocence pour rentrer de plein pied dans le monde des adultes. Ce sont de jeunes personnes à la poursuite d'un idéal, d'une fille ou d'un garçon et qui réussissent ou qui échouent.

Bref, le fil rouge est clairement une oeuvre sur l'adolescence et la découverte de l'autre. C'est intéressant en tout point car Mitchell maîtrise déjà bien son film. Certes, ce n'est pas parfait, parfois ça manque de punch, d'expérience ou justement d'un rien de folie. Je ne veux pas du Ken Park mais on reste justement dans quelque chose de très (trop) gentil. Ca manque d'un ado qui soit justement un fou furieux.

Ce film est toutefois la parfaite antithèse de Clark et on se rend compte qu'il y a très peu de films voire aucun qui n'aborde l'adolescence comme vient de le faire Mitchell. Alors c'est gentil, mais au fond ça fait du bien de voir ces ados normaux perdent cette innocence en douceur. Et puis Mitchell soigne sa mise en scène alternant avec brio mouvements de caméra et plans fixes. Ca manque de folie mais pas de talent et c'est clairement un cinéaste à suivre.

Note: 3.5/5

7 novembre 2015

Martyrs: Livre 1

Martyrs_Livre_1

De: Oliver Peru

Synopsis

Les deux frères Lancefall sont des Arsekers, des seigneurs guerriers reconnaissables à leurs yeux d'or. Vivant dans l'ombre, dans la grande ville d'Alerssen, ils excellent dans l'art de tuer. Mais tout bascule pour eux lors d'un présage et d'une rencontre insolite...

Avis

Je continue ma découverte de ce très bon écrivain qu'est Olivier Peru. Martyrs est un livre écrit en 2013 et qui est le deuxième roman, écrit seul par Peru, après Druide. Ce dernier était déjà un excellent cru dans l'univers heroic-fantasy. On se souviendra d'une histoire extrêmement prenante et qui s'essoufflait uniquement dans son final.

Pour Martyrs: Livre 1, Peru commence à mettre en place un échiquier un complot vis-à-vis d'un roi. Il est question également d'hommes aux yeux jaunes dotés de certains pouvoirs ou encore de fantômes. Bref, ça commence un petit peu comme chez Martin et Game of Thrones et on a peur que l'auteur ne puisse se détache de cette référence.

Les inquiétudes s'envolent bien vite puisque, bien au contraire, l'auteur trouve rapidement sa direction. C'est donc dans un univers très prenant et avec un excellent équilibre entre action et mise en place des tenants et aboutissants que ce long roman se déguste.

On notera aussi une qualité d'écriture au rendez-vous, assez recherchée tout en étant très accessible. Ce n'est pas bêtement écrit mais nous ne sommes pas non plus dans quelque chose de rébarbatif.

Le seul petit bémol à cet ouvrage, c'est que l'on devine un peu trop vers quoi Peru veut nous mener en ce qui concerne le traître qui veut faire tomber le roi. Par contre, le final, assez étonnant au début tiens finalement parfaitement la route car Peru ne laisse absolument rien au hasard. Chaque petit détail expliqué compte.

Bref, un livre 1 d'une excellente facture et j'ai hâte de découvrir le deuxième livre de ce qui serait une trilogie.

Note: 4.5/5

 

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