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La culture sous toutes ses formes
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24 décembre 2005

Star Wars Le retour du Jedi

return_jediDe: Richard Marquand

Avec: Mark Hamill, Harrison Ford, Carrie Fisher, Billy Dee Williams, Anthony Daniels, David Prowse, Kenny Baker, Peter Mayhew et Frank Oz

Pays: Etats-Unis

Année: 1983

Synopsis

Luke Skywalker et la princesse Leia se rendent sur la planète Tatooine afin de sauver Han Solo. Mais avant cela, il leur faut infiltrer la cour de Jabba the Hutt, l'un des plus dangereux criminels de la galaxie. Enfin réunis, les rebelles se joignent aux Ewoks pour attaquer les troupes de l'Empire sur la lune d'Endor. Entre-temps,  l'Empereur et Darth Vader conspirent dans le but d'attirer Luke vers le côté obscur mais le jeune Skywalker est fermement déterminé à faire ressortir le peu de bonté qui sommeille encore en Vader. La guerre civile galactique arrive à son apogée lorsque les rebelles se préparent à attaquer la deuxième Etoile de la Mort, invincible et encore inachevée, dans un combat qui déterminera l'avenir de toute la galaxie...

Critique

Dernier opus de l'une des plus belle trilogie que l'histoire du cinéma ait pu compter! D'autant que cet épisode tient toutes ses promesses.

Cette fois-ci, c'est Richard Marquand qui est aux commandes mais Georges Lucas n'est évidemment pas loi. Le réalisateur (il a également tourné French lover en 1983 et A double tranchant en 1985) n'est pas moins bon que les deux autres. Il a réussi à donner beaucoup d'intensité aux scènes de combat que ce soit entre Luke Skywalker et Vador ou les scènes de combat dans l'espace ou sur terre. Le scénario tient toujours toutes ses promesses, avec une nouvelle grosse révélation. Quoiqu'il en soit, les scènes de combat sur la lune d'Endor sont vraiment réussis. Pourant, les personnages sont totalement enfantins et la crédibilité fonctionne mais vraiment de justesse...

Les personnages sont toujours nets et sans bavures. Le personnage joué par Vador exprime surtout toute l'ambiguité qui règne en lui même si on sait qu'il ne reviendra pas du bon côté de la Force. En fait, Harrison Ford est toujours aussi bon et parvient à donner beaucoup d'humour à son personnage. Mark Hamill joue très bien le statut de héros et Carrie Fisher celui de la jolie et courageuse princesse. Seul le personnage joué par l'Empereur est un peu ridicule... Dommage, il aurait dû être le plus effrayant...

Et je terminerais toujours par la musique qui me fait toujours le même effet tellement elle est grandiose que ce soit quand elle est associée à Vador ou aux scènes de combat.

Meilleur qu'Un nouvel espoir mais moins bon que L'empire contre-attaque, cet ultime épisode termine malgré ces quelques défauts superbement bien l'une des plus belles sagas du cinéma, qui laissera comblé des millions de fans, encore aujourd'hui...

Note: 4/5

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Commentaires
E
Bonjour J'espers que les personnes qui regarde ce site pouront me repondre enfin je l'espers. Je chercher mais en vain la musique du combat de luke contre Dark Vador au moment ou Luke s'enerve contre ce son pere pendant ce combat il y a une musique qui n'est pas dans le Cd de John Williams. Si quelqu'un pouvais me donner le noms de cette musique ce serai genial elle reste pour moi la meilleur des musique de Star wars tous confondu. Merci et bonne continuation a tous.
M
Et bien oui, aussi culte que les autres, l'épisode de la maturité, qui dégage une grande force!<br /> Un grand film, qui est le deuxième meilleur épisode de la sage selon moi, juste derrière l'empire contre attaque.
T
Voilà un film culte qui fait parti des incontournable! J'ai adoré ce film tous comme les deux premiers d'ailleurs! C'est toujours aussi passionnant qu'au début et en les regardant maintenant, ils n'ont pas pris une ride! L'ancienne trilogie Star Wars est un des purs plaisirs du cinéma à ne surtout pas se priver et à voir sans modération!!!<br /> <br /> <br /> @ ++<br /> <br /> cine-world.skyblog.com
M
L'Empire Contre-attaque ayant été un nouveau grand succès, Lucas a pu définitivement se défaire des moindres contraintes de productions. Il a installé ses bureaux de production dans le célèbre Skywalker Ranch, y a également placé ILM et Lucas Art, et a engrangé des sommes considérables en merchandising. Cette indépendance durement gagnée, le réalisateur/producteur la met à profit pour lancer la série des Indiana Jones avec son complice Steven Spielberg. Complice auquel il proposera même la mise en scène du dernier volet de la trilogie galactique.<br /> <br /> <br /> Malheureusement, cette liberté totale, Lucas ne la met à profit pour continuer à surprendre son public. Pour le Retour du Jedi (initialement intitulé la Revanche du Jedi, ce qui était une grosse erreur vue qu'un Jedi ne cherche pas à se venger), il opte pour la solution de facilité et abandonne l'aspect sombre de l'Empire Contre-attaque pour se réorienter vers quelque chose de plus enfantin et innocent dans la mouvance d'Un Nouvel Espoir. Lucas ne souhaite toujours pas reprendre les commandes de la réalisation et ne tient nullement à réengager Irvin Kershner (qui avait pourtant fait un boulot admirable) avec lequel il avait eu de sérieux accrochages pour faire valoir ses idées. Au refus de Spielberg trop occupé par E.T. vient s'ajoute celui de David Lynch préférant tourner l'insupportable Dune. Le choix se portera finalement sur le britannique Richard Marquand, un « yes man » que Lucas n'aura aucun mal à contrôler pour faire valoir ses vue sur le script. Un script par ailleurs toujours écris par Lawrence Kasdan et qui est chargé de boucler toutes les intrigues laissée en suspens à la fin du précédent film. Le problème, c'est que Lucas a des idées bien arrêtées sur le scénario. Sans prendre de risques, il exige un récit construit autour d'une Nouvelle Etoile Noire, ce qui lui vaudra quelques contestations de la part du producteur Gary Kurtz qui préfèrera quitter le navire. De la même manière, alors que le jet initial était teinté de noirceur et d'un aboutissement aigre doux, Lucas préfère un bon gros happy end. Exit donc la mort d'Han Solo et exit le sacrifice final de Lando Calrisian à bord du Faucon Millenium initialement envisagés. <br /> Nantie d'un budget de 35 millions de dollars, la production démarre donc dans le plus grand secret sous le titre Blue Harvest afin d'éloigner les curieux. Afin de se simplifier la vie, le tournage des extérieurs de Tatooïne n'aura plus lieu en Tunisie mais en Californie, de même que la forêt d'Endor qui se trouve dans le coin. Marquand ne connaissant pas grand-chose des effets spéciaux, c'est George Lucas qui s'en occupera en grande partie, reléguant le réalisateur au rang de simple exécutant. Enfin, citons le coup de gueule de David Prowse, comédien incarnant Dark Vador depuis les débuts, qui apprendra par un journaliste qu'un autre comédien, Sebastian Shaw, a pris sa place lors de la scène où Anakin dévoile son visage sous le casque. <br /> <br /> <br /> A sa sortie en 1983, le Retour du Jedi remporte évidemment un grand succès. Néanmoins, les fans de la première heure émettent quelques réserves sur l'aspect infantile du récit. En effet, on peut déjà distinguer les premiers symptômes qui viendront contaminer la Menace Fantôme 15 ans plus tard : Lucas semble recentrer son univers sur un public d'enfants prêt à consommer des produits dérivés. En témoigne la présence envahissante des peluches miteuses que sont les Ewoks qui ne sont là que pour lancer une série télé animé et une série de téléfilms ! Bien que ces bisounours soient mignons, il y a de quoi pester quand on sait que c'étaient initialement les Wookies qui devaient avoir la vedette. <br /> Ensuite, il y a cette sensation un peu gênante d'assister à un remake à peine déguisé d'Un Nouvel Espoir. Dès le premier plan, on a une impression de déjà vu, avec ce vaisseau spatial passant au-dessus de nos têtes. Et puis il y a le retour sur Tatooïne, un plan copié-collé sur Vador de dos observant l'espace et bien entendu ce prétexte absurde de Nouvelle Etoile Noire là où un peu d'originalité aurait été bien venue. <br /> Mais surtout, il y a ces failles scénaristiques qui plombent d'emblée un climax auquel il est bien difficile de croire un instant. Ainsi, en appuyant à ce point les doutes de Vador face à son fils, on se doute que le père va changer facilement de camp. Plus énervant est le plan de l'Empereur qui apparaît comme extrêmement idiot. En plus de livrer lui-même les plans de la nouvelle Etoile Noire (il aurait au moins pu donner des faux, ce qui aurait mis les Rebelles dans l'embarras), le terrible Sith a une curieuse façon d'attirer Luke vers lui : il lui dévoile toute ses motivations, exige qu'il lui appartiennent et demande à ce qu'il tue son père !! Quand on pense que certains trouvent le basculement d'Anakin peu cohérent dans l'Episode 3, il serait bon que ceux-ci revoient cet épisode infiniment moins subtil dans l'élaboration du plan de l'Empereur ! Comme si Luke allait dire « oui, je suis en colère, alors je vais me joindre à vous, mon maître» !! <br /> Enfin, au rayon des déceptions, on ne pourra s'empêcher de sourciller face au bâclage total de chacune des morts des grands méchants. Ca commence assez mal avec le sort réservé à Bobba Fett mais ça continue avec la mort de l'Empereur dont la fin confine au grand n'importe quoi (le Sith redoutable, il suffisait juste de le soulever et de le jeter : loose !). Je ne m'attarderai pas en revanche sur les modifications douteuses apportées par l'Edition Spéciale, particulièrement le nouveau numéro musicale atroce avec ses monstres digitaux bien voyants. <br /> <br /> <br /> Alors, le Retour du Jedi est-il si détestable que ça ? Que non. Le plaisir de découvrir nos héros dans leurs ultimes aventures suffit à effacer le sentiment mitigé du premier visionnage, surtout avec le recul et en comparaison avec les Episodes 1 et 2 à venir. Le dernier volet de la trilogie dite « classique » s'insère dans le tableau avec suffisamment de cohérence pour éveiller encore aujourd'hui la fibre nostalgique de tous les fans. L'essentiel du plaisir ressenti découle avant tout du plaisir de retrouver la magie d'un univers qui se fera bien plus froid et artificiel dans les films récents. Quelle joie par exemple de voir une Princesse Leia en bikini qui véhicule discrètement une image moderne de la femme castratrice et émancipée lors de la mort de Jabba, la grosse limace baveuse à l'aspect phallique ! Quelle tristesse ressentie à la mort de Yoda dans une séquence intimiste et crépusculaire où le petit être révèle ses derniers secrets à la lueur d'un feu de cheminée avant de rendre son dernier souffle alors qu'un coup de tonnerre gronde au loin. Et quelle fureur lors de l'affrontement entre Luke et Vador, avec la musique de John Williams convoquant pour l'occasion des cœurs masculins caverneux ! En fin de compte, il y a suffisamment d'images fortes dans ce Retour du Jedi pour se rappeler qu'on est bien devant un Star Wars. La révélation du visage d'Anakin, le bûcher où brûle l'armure de Vador, la mise en place du saut de Luke face au Sarlac (le montage se calquant magistralement sur la musique)...<br /> Et puis en dépit d'une surenchère dans l'action, force est de constater que chaque morceau de bravoure vaut le détour, qu'il s'agisse de l'affrontement contre le Rancor très Ray Harryhosen, la bataille final ou tout simplement la vertigineuse poursuite dans les bois sur laquelle ILM a accompli des prouesses. <br /> <br /> <br /> Le Retour du Jedi trouve donc sa propre place dans la saga et le plaisir de voir le dénouement l'emporte sur le reste. Sans être tout à fait l'apothéose tan attendue, l'ensemble reste suffisamment palpitant et riche en émotions pour boucler la saga intergalactique avec les honneurs. On comprend aisément le rejet des fans de la première heure face aux épisodes de la prélogie tant ceux-ci ne possèdent effectivement pas cette magie et ces plaisirs simples qui définissent les Episodes 4, 5 et 6.<br /> <br /> <br /> NOTE : 5/6
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