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La culture sous toutes ses formes
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12 mai 2010

Tetsuo II: Body Hammer

tetsuo2_hammerDe: Shinya Tsukamoto

Avec: Tomoro Taguchi, Nobu Kanoaka, Shinya Tsukamoto, Keinosuke Tomioka, Sujin Kim, Min Tanaka,...

Pays: Japon


Année: 1992

Synopsis

Tomoo Taniguchi et son épouse Kana vivent paisiblement auprès de leur fils Minori. Un jour l'enfant est enlevé et mis en pièce sous les yeux des parents par un monstrueux skinhead. Fou de douleur, le père se retrouve captif d'une organisation vouant un culte au dieu de la destruction. Il devient le cobaye psychique et virtuel du savant...

Avis

Difficile de qualifier ce Tetsuo 2: Body Hammer. C'est certes une forme de remake mais on y retrouve beaucoup plus de choses que dans le premier opus. Tout d'abord, une histoire plus traditionnelle dans le sens où l'on tombe sur un homme qui mène sa petite vie de famille alors que dans le premier on ne connaissait quasiment rien de la vie de la personne, où tout commence par une transformation. Mais dans un autre sens, c'est toujours aussi barré que le premier opus. D'ailleurs, j'étais assez bien emballé par le début de ce Tetsuo 2: Body Hammer.
En fait, c'est les cinquante premières minutes que j'adorais beaucoup. Tout était comme le premier au niveau de la mise en scène, de la musique et des scènes complètement barges. Et puis, j'ai envie de dire que tout foire et on se rend compte de certaines choses. Premièrement, il y a ici un (semblant de) scénario. Et j'ai bien envie de dire que c'était bien mieux sans. Ici, c'est trop classique dans les grandes lignes et sur le fond, le message est plutôt le même donc ça n'apporte rien de neuf.
Les vingt dernières minutes sont un grand n'importe quoi où le cinéaste fait vraiment n'importe quoi. Des soi-disant rebondissements, des flashbacks en tout genre, une incitation à la haine de la part du film lors des séquences du père qui cherche à rendre violent ses enfants (car c'est vraiment bien cela, un pouvoir dont on se sert pour faire le mal). Une chose dont le père va perdre le contrôle comme le cinéaste de son film. Sans oublier qu'il tombe dans des clichés en tout genre.
Je n'aime pas non plus la fin, trop pessimiste à mon goût, alors que le premier du nom laissait une ouverture, un espoir pour l'humanité. Alors que dans ce "remake", tout est détruit et le mal gagne sur la nature humaine. On y voit un Tokyo dévasté.
Je vais dire que cette oeuvre-ci aura réussi à me faire aimer le premier encore plus. Ce remake est à mon sens raté, pas vraiment utile et donc dispensable.

Note: 1.5/5

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