Code Mercury (Mercury Rising)

26 mai 2010

code_mercury De: Harold Becker

Avec: Bruce Willis, Alec Baldwin, Kim Dickens, Robert Stanton, Chi McBride, Bodhi Pine Elfman, Carrie Preston, Kevin Conway, Peter Stormare, Miko Hughes, Richard Riehle,...

Pays: Etats-Unis

Année: 1997

Synopsis

Simon, garçonnet autiste de neuf ans, mais un petit génie par son aptitude a résoudre les puzzles les plus complexes, décrypte fortuitement le code Mercury, mis au point par le lieutenant-colonel Kudrow de la NSA pour assurer la protection des agents infiltrés. L'ambitieux Kudrow, qui a misé sa réputation sur ce projet, est décidé à le sauver à n'importe quel prix. Après avoir liquidé les parents de Simon et les concepteurs du code, il n'hésitera pas a supprimer le garçonnet. Art Jeffries, vétéran du FBI mis sur la touche, est chargé d'assurer la protection du gamin.

Avis

Je n'avais jamais rien vu de Harold Becker non plus. C'est un cinéaste typiquement fait pour Hollywood et qui est capable de fournir de bons divertissements dans le genre action ou thriller (notamment Mélodie pour un meurtre qui sera chroniqué sous peu).
Revenons toutefois à ce Code Mercury. Dans le genre, le film est classique et n'invente rien. On pourrait dire que c'est une oeuvre qui a le format parfait pour finir un dimanche soir sur TF1. Le cinéma détente par excellence en quelque sorte. Bref, point de vue du scénario, il ne faut pas s'attendre à quelque chose d'extraordinaire tant le film use des ficelles déjà utilisées des centaines de fois par d'autres metteurs en scènes.
Côté des acteurs, je dirais que Willis est un peu à l'image de ce film. Sympa mais sans plus. On a déjà connu notre ami Bruce beaucoup plus inspiré. Par contre, en face, dans le rôle du méchant, il faut avouer que Alec Baldwin s'en sort plutôt pas mal.Le gosse qui joue l'autiste se débrouille plutôt bien aussi. Bref, du côté des acteurs, on dira que ça assure mais on n'a rien d'extraordinaire.
Et pourtant, je ne me suis pas emmerdé en dépit des gros défauts. Car on peut ajouter que l'on sait très bien que Bruce Willis bat notamment que ce serait tous des génies. Mais Harold Becker met quand même vachement bien en boite son produit. Il suffit de s'en convaincre avec cette séquence d'introduction qui est très très bien faite. De plus, on est loin des standard habituels en ce qui concerne la durée. L'oeuvre dure à peine 100 minutes, ce qui signifie que c'est entre vingt et trente minutes en moins par rapport à ce qui se fait habituellement. Cela permet de nous faire vivre l'oeuvre sans temps mort.
En bref, ça n'invente rien, c'est bourré de défauts mais ça nous fait passé 100 minutes plutôt agréables et sans qu'on les voient défilés. A voir une fois.