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La culture sous toutes ses formes
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16 février 2011

The Sea (Hafid)

the_seaDe: Baltasar Kormakur

Avec: Gunnar Eyjolfsson, Hilmir Snaer Gudnason, Hélène de Fougerolles, Sven Norden, Nina Dogg Filippusdottir, Herdis Thorvaldsottir, Elva Osk Olafsdottir, Sigurdur Skulason, Kristbjorg Kjeld, Gudrun S. Gisladottir,...

Pays: France, Islande, Norvège http://pvfbmontagne.free.fr/drapeaux/islande_drapeau_xs.gif http://www.rds.ca/images/centrale/jo/drapeaux_norvege.gif

Année: 2002

Synopsis

Agust a quitté l'Islande pour suivre ses études de gestion à Paris, qu'il a rapidement abandonnées pour se consacrer à sa passion: la musique. A la demande de son père, il accepte de revenir après plusieurs années dans son pays natal, bien qu'il redoute de l'affronter, car il n'a jamais eu le courage de lui avouer la vérité. Accompagné de Françoise, sa fiancée française, il débarque dans un village coincé entre la mer et le fjords, éloigné de tout et replié sur lui-même.

Avis

Voilà un film que j'avais débuté il y a quelques mois et que j'avais arrêté en cours de route. Il m'ennuyait. Je m'étais dit que je n'étais peut-être pas dans de bonnes dispositions. Je l'ai recommencé donc et en fait, il s'avère que c'est tout simplement mauvais.
Baltasar Kormakur tente de nous faire son Festen à lui. Mais contrairement à Thomas Vinterberg, son oeuvre est ratée. En effet, une réunion de famille va être l'occasion d'un déballage sur tous les torts et travers que celle-ci a connu. Sauf que, contrairement à Vinterberg, ce n'est pas seulement la famille qui en prend un coup, mais tous les habitants du vllage passent pour des débiles mentaux ou des arriérés. En fait, on a en face de nous des monstres, ayant commis tous les pires actes. On a le fils qui baise sa demi-soeur. Le père qui n'a pas attendu que sa femme meurt pour baiser sa soeur. Le comble arrive quand le fils nous signale que toutes les filles en Islande sont violées. Si le cinéaste essaie de nous offrir du cynisme, il ne prend pas. Et si la fille du père a été violée, c'est de sa faute, ce n'est qu'une imbécile. Bref, une famille où personne n'est épargné, un village où tout le monde est dégénéré. Pas sûr que les Islandais apprécient eux-mêmes le film de leur compatriote... Et ce n'est pas vraiment la fin de l'histoire qui va arranger la situation car on n'a pas le sentiment que ce déballage ait servi à apaiser les tensions. Bref, la principale histoire est complètement ratée.
Car l'oeuvre ne prend pas par hasard comme décor un petit village dont les seules capacités de revenus sont liées à la pêche. Le cinéaste essaie de faire comprendre que les quotas imposés aux pêcheurs rendent leur situation difficiles, surtout pour un pays comme l'Islande où la plupart des villes et villages sont côtiers. Et il s'agit là du seul point positif du film. Il y a aussi une tentative de démontrer la rupture qui existe entre deux générations. Les vieux qui semblent fidèles aux traditions et qui aimeraient donner à leur fils l'entreprise familiale là où les plus jeunes voient surtout la modernité comme avenir. Le plus jeune n'est-il pas accro aux jeux vidéos, au coca-cola et semble totalement perdu dans cette famille? Une jeunesse qui a évolué avec le capitalisme. 
Côté acteurs, on tente vainement de se démener. On peut se demander ce que Hélène de Fougerolles est allé foutre dans un film pareil, son rôle est presque inutile (à part à signifier que le personnage du fils a une fiancée, ce qui ne l'empêche pas de baiser sa demi-soeur, bien entendu). N'allez pas croire que je suis fan de cette actrice, mais on se demande ce qui a pu la pousser à accepter de jouer là-dedans.
En attendant, vous pouvez éviter ce film sans problèmes. C'est tout simplement un raté venu du pays de la "Terre de glace".

Note: 1/5
 

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