The Box
De: Richard Kelly
Avec: Cameron Diaz, James Marsden, Frank Langella, Gillian Jacobs, James Rebhorn, Chris Conte, Andrew Levitas, Basil Hoffman, Frank Ridley, Michele Durrett, Lisa K. Wyatt,...
Pays: Etats-Unis
Année: 2009
Synopsis
Norma et son époux mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis jusqu'au jour où une mystérieuse boîte est déposée devant leur domicile. Quelques jours plus tard, se présente l'énigmatique Arlington Steward qui leur révèle qu'en appuyant sur le bouton rouge de la boîte, ils recevraient 1 000 000 de dollars, mais cela entraînerait la mort d'un inconnu...
Avis
Richard Kelly, c'est le petit gars qui s'était fait connaître d'emblée avec Donnie Darko. Depuis, il a réalisé deux films, Southland Tales, mettant en scène Timberlake, Gellar ou encore The Rock dans un film aux allures lynchéennes. Et puis il y a eu The Box avec Cameron Diaz. C'est par ce dernier que j'ai décidé de découvrir le cinéaste. Grave erreur...
Bon sang que c'est mauvais. La première partie crée une forme d'ambiance à laquelle je n'adhère pas du tout. Il y a des séquences qui sont vraiment bizarres comme celles du gamin qui demande à voir le pied de l'institutrice ou encore toujours ce même gamin qui fait le signe de la victoire sans réelles raisons à un moment donné dans une soirée. On ne peut pas reprocher à Kelly de vouloir créer sa propre ambiance et de promouvoir au fond ce qui pourrait être une marque de fabrique. Cependant ça semble tellement superficiel où l'on se demande vraiment quelle est la part d'honnêteté et d'intégrité du cinéaste dans ce procédé. En gros, c'est du vent. Et ça reste pourtant la meilleure partie du film...
La seconde partie part dans un délire de science-fiction totalement absurde. Au moment où j'écris ces lignes, il est pour moi quasi impossible de savoir ce que voulait réellement nous raconter Kelly. Hormis que l'homme est, semble-t-il, mauvais par nature. Mais tout cela est fait de manière tellement caricaturale que ça en devient ridicule. Par exemple, le personnage féminin nous est montré de manière très clichée sous l'aspect de la cupidité uniquement.
L'homme pourrait alors se transformer en une forme de Messie pour sauver la pureté face au pêché. En gros une façon de revisiter le mythe d'Adam et Eve. Et au final une forme de chaine sans fin où l'homme est prêt à en tuer un autre par appât du gain aussi. Bref, le message reste flou.
Reste toutefois Langella qui reste charismatique et deux acteurs qui tentent de se débrouiller avec le rôle qu'on leur a donné. Et la tâche n'était pas facile donc, soyons indulgents avec eux.
Note: 1/5