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La culture sous toutes ses formes
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27 mai 2011

The Box

the_boxDe: Richard Kelly

Avec: Cameron Diaz, James Marsden, Frank Langella, Gillian Jacobs, James Rebhorn, Chris Conte, Andrew Levitas, Basil Hoffman, Frank Ridley, Michele Durrett, Lisa K. Wyatt,...

Pays: Etats-Unis

Année: 2009

Synopsis

Norma et son époux mènent une vie paisible dans une petite ville des Etats-Unis jusqu'au jour où une mystérieuse boîte est déposée devant leur domicile. Quelques jours plus tard, se présente l'énigmatique Arlington Steward qui leur révèle qu'en appuyant sur le bouton rouge de la boîte, ils recevraient 1 000 000 de dollars, mais cela entraînerait la mort d'un inconnu...

Avis

Richard Kelly, c'est le petit gars qui s'était fait connaître d'emblée avec Donnie Darko. Depuis, il a réalisé deux films, Southland Tales, mettant en scène Timberlake, Gellar ou encore The Rock dans un film aux allures lynchéennes. Et puis il y a eu The Box avec Cameron Diaz. C'est par ce dernier que j'ai décidé de découvrir le cinéaste. Grave erreur...
Bon sang que c'est mauvais. La première partie crée une forme d'ambiance à laquelle je n'adhère pas du tout. Il y a des séquences qui sont vraiment bizarres comme celles du gamin qui demande à voir le pied de l'institutrice ou encore toujours ce même gamin qui fait le signe de la victoire sans réelles raisons à un moment donné dans une soirée. On ne peut pas reprocher à Kelly de vouloir créer sa propre ambiance et de promouvoir au fond ce qui pourrait être une marque de fabrique. Cependant ça semble tellement superficiel où l'on se demande vraiment quelle est la part d'honnêteté et d'intégrité du cinéaste dans ce procédé. En gros, c'est du vent. Et ça reste pourtant la meilleure partie du film...
La seconde partie part dans un délire de science-fiction totalement absurde. Au moment où j'écris ces lignes, il est pour moi quasi impossible de savoir ce que voulait réellement nous raconter Kelly. Hormis que l'homme est, semble-t-il, mauvais par nature. Mais tout cela est fait de manière tellement caricaturale que ça en devient ridicule. Par exemple, le personnage féminin nous est montré de manière très clichée sous l'aspect de la cupidité uniquement.
L'homme pourrait alors se transformer en une forme de Messie pour sauver la pureté face au pêché. En gros une façon de revisiter le mythe d'Adam et Eve. Et au final une forme de chaine sans fin où l'homme est prêt à en tuer un autre par appât du gain aussi. Bref, le message reste flou.
Reste toutefois Langella qui reste charismatique et deux acteurs qui tentent de se débrouiller avec le rôle qu'on leur a donné. Et la tâche n'était pas facile donc, soyons indulgents avec eux. 

Note: 1/5

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Commentaires
B
Hello Thomas, tu as le temps pour le mien, c'est le 19 novembre! ;-)
W
Ce film est lamentable, comme je l'ai dit sur MUBI et sur ma fiche du blog. <br /> <br /> PS : merci pour l'anniv, tu as décidément bonne mémoire et tu es tout pardonné concernant le retard. Tu me rappelles le tien ?
B
Hello Nio! <br /> <br /> Ca fait plaisir de te voir trainer quelque peu sur la blogosphère.<br /> <br /> Je tâcherais de le revoir et ne t'inquiètes pas le... Blu-Ray (heureusement c'est pas comme en France, ici, il est très vite descendu en-dessous de sept euros) est à ma disposition héhé. Mais pas tout de suite hein! Mais j'essayerais un jour de le revoir. Quand j'aurais moins d'appréhensions que maintenant.
N
Ahlàlà on ne sera jamais d'accord Benoît. :D<br /> Outre que je te trouve trop sévère dans tes notes bien souvent (c'est quoi ces notes pour Soy Cuba --si c'était si propagandiste que ça, j'adhérerais depuis longtemps au parti communiste, c'est loin d'être le cas, le spectateur n'est généralement pas un imbécile-- et Moon ? Non mais, ça mérite un point en plus, rhooo), tu commences par le film de Kelly le plus faible ! Tu le fais exprès ou quoi ? :P<br /> <br /> <br /> Enfin bon, faible ne veut pas dire dénué de force. Southland Tales est généralement perçu comme trop complexe car recréant un état dans un monde très proche de l'univers Dickien entrelacé d'idées intertextuelles pas toujours facilement perçues par le spectateur lambda (le film commence par le chapitre 4 ou 6, un peu comme l'ancienne trilogie star wars, sauf qu'il y a pas de préquel ou rien et que l'explication est livrée en voyant les chapitres précédents disponibles en comics soit dans le DVD soit sur internet... Oui Kelly a une démarche bizarre). Donnie Darko est un film que j'adore et sans doute non seulement son plus facile d'accès mais aussi son plus Lynchien (on est effectivement dans un univers similaire, les codes de Lynch en moins). Et au contraire de The box, Donnie Darko dispose d'une très bande originale très travaillée avec les 3/4 de morceaux provenant des années 80 (le récit de Darko se déroule dans les années 80 pendant les élections américaines).<br /> <br /> <br /> Enfin, le problème et la force de Kelly (mais ça peut aussi se retourner contre lui), c'est de vouloir créer, reconstituer des univers, soit existants, soit de toutes pièces. Donnie Darko, c'est les 80's, The Box, c'est les 70's, Southland Tales, une réalité alternative et parallèle (je déconseille donc de commencer par ce dernier). Donc déjà, le film se voit comme une reconstitution, avec souvent des parts évidemment fantasmées. Ce qu'il faut savoir c'est que Kelly s'inspire d'une nouvelle de Richard Matheson mais aussi d'éléments biographiques relatifs à sa propre famille. La nouvelle de Matheson est trop courte et les éléments de sa propre vie que le cinéaste intègre sont sans doute trop sincère hélas pour fonctionner totalement à plein.<br /> <br /> <br /> Du coup, je considère "the box" comme le film le plus faible de son cinéaste, un peu impersonnel aussi mais qui, curieusement, se bonnifie au fil des visions. Mon premier visionnage m'avait laissé avec une critique similaire à la tienne (bon, pas une note aussi basse non plus, là faut vraiment être tâcheron ou livrer un cinéma au pouls complètement atonal et des choses il s'en passe quand même dans the box. Je mettrais plutôt une note de ce genre à X-men 3 : comment briser une si belle unité après les sympathiques 2 premiers volets de Singer et nous livrer un 3e épisode qui se contrefout totalement de ce qui a été donné avant --mais il est où Diablo, bordel ? :D). Puis j'ai revu le film et là, lentement un déclic s'est fait. Sans trop en livrer, je te conseille de le revoir (divx ? ^^) et tu verras que beaucoup de petits détails (le "V" du gamin que tu pointes par exemple) prennent corps et sens.<br /> <br /> Voilà, voilou. :)
D
Bonjour Benoît, oh que je n'ai pas aimé ce film déjà vieilli avant l'âge. Et pourtant Cameron Diaz est très bien. Bonne journée.
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