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La culture sous toutes ses formes
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30 avril 2012

Shock Corridor

 

Shock CorridorDe: Samuel Fuller

Avec: Peter Breck, Constance Towers, Gene Evans, James Best, Hari Rhodes, Philip Ahn, Larry Tucker,...

Pays: Etats-Unis

Année: 1963

Synopsis

Ambitieux, le journaliste Johnny Barrett entend décrocher le Prix Pulitzer. Pour cela, il se fait interner dans un hôpital psychiatrique où il enquête sur une affaire de meurtre.

Avis

Shock Corridor de Samuel Fuller est une énorme déception à mes yeux. Alors que je m'attendais à un grand film psychologique et une belle critique acerbe des USA, le cinéaste nous offre une oeuvre très lourde dans son propos et une oeuvre dévoilant trop vite ce qui va se passer.
Pourtant, tout n'est pas mauvais dans ce film. Premièrement, d'un point de vue formel, l'oeuvre est très réussie. Que ce soit au niveau de la mise en scène de Fuller, assez rythmée et jouant parfois de symboles que de l'utilisation remarquable du noir et blanc, certainement une des plus belles réussites du film.
Ensuite, il y a le casting et particulièrement Peter Breck, très convaincant dans son rôle de journaliste qui devient de plus en plus fou suite aux expériences.
Enfin, il y a évidemment cette critique des USA, de l'American Way of Life, du racisme, de la chasse aux communistes, etc. Mais le problème, c'est que sur le fond, le cinéaste agit avec une lourdeur remarquable, tel un éléphant marchant sur des oeufs.
L'oeuvre est très bavarde, ça n'en finit pas. Et tout ça pour assister à un même schéma: le journaliste "coince" un malade, le fait parler et au dernier moment, l'homme redevient un instant fou. Et durant tout le temps où le pensionnaire de l'asile parle, on a évidemment droit à une critique bien précise d'un point de ce qui fait l'Amérique.
Ensuite, le cinéaste nous fait très rapidement comprendre que le journaliste n'en sortira pas indemne. Même si ce n'est pas le point central du film, et qu'on se doute évidemment qu'au bout d'une telle expérience. Tout est cousu de fil blanc.
Difficile d'être convaincu par Fuller avec Shock Corridor, remarquable sur la forme, mais lourd sur le fond.

Note: 2/5

 

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