Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La culture sous toutes ses formes
Archives
13 septembre 2012

L'Adieu aux armes (A Farewell To Arms)

L'adieu aux armes

De: Frank Borzage

Avec: Gary Cooper, Helen Hayes, Adolphe Menjou, Mary Philips, Blanche Friderici, Mary Forbes, Gilbert Emery, Jack LaRue,...

Pays: Etats-Unis

Année: 1932

Synopsis

Blessé au front, lors de la première guerre mondiale et hospitalisé à Milan, le lieutenant américain Frederic Henry, tombe amoureux de Catherine Barkley, une infirmière anglaise.

Avis

Vierge de préjugés par rapport à l'adaptation par Borzage du livre d'Hemingway et ne connaissant pas non plus le cinéaste hormis de réputation, c'est donc avec un sentiment assez neutre que j'ai commencé le film.
Cependant, ça tombe assez vite à l'eau de mon côté. Du moins en ce qui concerne l'histoire puisque je n'y crois absolument jamais. Les deux personnages principaux qui se regardent comme des amoureux transis et qui se disent des "je t'aime" après une petite soirée passée ensemble, très peu pour moi! Bon par après, allez savoir pourquoi, j'ai commencé à accrocher quelque peu, pendant une bonne heure en fait. Après, l'histoire se devine assez facilement et avec un titre comme il porte, on est fort proche du mélodrame.
Le gros problème chez Borzage, c'est le simplisme qui existe. Les personnages sont limites caricaturaux, leurs réactions très simples, l'histoire assez simple finalement. En fait, même les combats ou les rares séquences sur le front sont expédiées à une vitesse qui frise l'incompétence. Le méchant est en fait un imbécile qui croit agir pour le bien de son ami alors qu'évidemment, seule la jalousie le domine. Non, c'est trop bête que pour y croire vraiment.
L'oeuvre offre quand même une bonne demi-heure d'un bon niveau entre le moment où le lieutenant quitte pour la première fois l'infirmière pour rejoindre le front et celui où il se remet d'une blessure obtenue pendant une bataille. On a d'ailleurs droit à une très belle séquence du réalisateur où notre héros est couché sur le brancard et amené dans sa chambre jusqu'à ce que sa donzelle arrive pour l'embrasser. Le tout est filmé de manière subjective et offre quelque chose d'original pour l'époque. Pour le reste, c'est d'une facture très classique pour l'époque, avec très peu de plans qui retiennent notre attention.
A la place d'un film où on aurait pu explorer les sentiments amoureux humains voire même aller au-delà avec la souffrance des hommes sur le front que l'on dépeindrait, on obtient une oeuvre terriblement banale, dont la première heure se regarde quand même assez facilement et où le jeu d'acteurs somme toute correcte, mais heureusement pas trop cliché, parvient à ce qu'on tienne le coup. Malheureusement, dans la dernière demi-heure, le spectateur lâche quelque peu le coup où seule la manière dont le réalisateur expédie les événements parvient à insuffler du rythme dans un film largement oubliable.

Note: 2/5

Publicité
Commentaires
La culture sous toutes ses formes
Publicité
Derniers commentaires
Publicité