Jeffrey

De: Christopher Ashley

Avec: Steven Weber, Michael T. Weiss, Patrick Stewart; Sigourney Weaver, Bryan Batt, Christine Baranski, Victor Garber, Camryn Manheim, Kathy Najimi, Nathan Lane, Olympia Dukakis, Robert Klein, Patrick Kerr, Jarrod Emick,...

Pays: Etats-Unis

Année: 1995

Synopsis

Jeffrey, un jeune homosexuel new-yorkais, évolue dans un milieu artistique. Lui-même est acteur. Excedé par la menace du sida qui plane sur ses aventures les plus récentes, il décide de renoncer à jamais au sexe. Dans la salle de fitness ou il se rend régulierement, il croise un homme qui le fait rêver. Que doit-il faire ? Pour trouver la réponse à cette question, il demande conseil à diverses personnes rencontrées : un prêtre libre d'esprit, un danseur de la revue Cats, un couple d'amis.

Avis

Jeffrey est un film à sketches assez déconcertant dans la manière dont il est réalisé par Christopher Ashley. Il a aussi la grosse surprise d'avoir un casting intéressant: Sigourney Weaver (petite apparition), Patrick Stewart (oui oui, le monsieur de X-Men), Steven Weber et enfin une star des séries de la fin des années 90: Michael T. Weiss. Il faisait fondre ma mère à l'époque.

C'est surprenant un tel casting car je pense qu'on étais prêt à parier qu'on ne les aurait pas forcément vu dans un film évoquant la cause gay. Nous sommes au milieu des années 90 et le mouvement gay tend à s'émanciper un peu plus encore mais en faisant face au problème de la séropositivité dans le milieu.

C'est donc avec une tentative d'approche humoristique que Ashley s'attaque à ce sujet très sérieux. Le gros souci du film c'est que ce genre d'oeuvres remplies de sketches fonctionne plutôt rarement avec moi. Ensuite, Ashley remplit son oeuvre de clichés. Alors, ce que je me demande, c'est s'il l'a fait exprès ou non. Toujours est-il que ce film se veut être une forme de comédie romantique pour gays avec deux hommes qui vont se tourner autour dont l'un est séropositif ce qui fait quelque peu fuir l'autre.

C'est beaucoup trop léger, beaucoup trop cliché que pour intéresser le spectateur. Les sketches ne fonctionnent pas et le cliché n'en devient pas drôle, que du contraire.

On finit par lâcher prise et on termine l'oeuvre en se disant que même les homosexuels ont droit aux comédies romantiques bateau et sans saveur.

Note: 1/5