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La culture sous toutes ses formes
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15 novembre 2009

Les rivières pourpres

les_rivieres_pourpresDe: Mathieu Kassovitz

Avec: Jean Reno, Vincent Cassel, Nadia Farès, Christophe Rossignon, Vincent Tulli, Karim Belkhadra, Didier Flamand, Philippe Nahon, François Levantal, Jean-Pierre Cassel,...

Pays: France


Année: 2000

Synopsis

Le même jour, à trois cents kilomètre de distance, deux flics se voient confier deux affaires singulières. Le commissaire Pierre Niémans, homme d'expérience et ex-gloire de l'anti-gang, possède un instinct sans faille mais cache de douloureuses angoisses. Il se rend à Guernon, une ville universitaire des Alpes, sur les lieux d'un meurtre avec mutilation. Max Kerkérian, ex-voleur de voitures vif et solitaire, a intégré la police par amour de la nuit et du danger. Il enquête à Sarzac sur la profanation d'une tombe, celle d'une enfant disparue en 1982. Bientôt, les deux enquêtes se rejoignent et les meurtres se multiplient.

Avis

Hop, c'est reparti pour un petit tour de films totalement raté avec Les rivières pourpres, signé Mathieu Kassovitz, pourtant réalisateur du génial La haine. Se basant du roman du même nom de Jean-Christophe Grangé. Ce n'était certes pas un chef-d'oeuvre mais ça restait assez agréable à lire.
Point positif, Kassovitz respecte le roman dans les grandes lignes, oubliant les détails futiles du livre pour nous servir que le meilleur. Logiquement... Pour continuer sur la voie de ce qui nous permettrait d'apprécier le film, c'est bel et bien la musique de Bruno Coulais mais surtout les deux acteurs principaux avec Vincent Cassel et Jean Reno. Duo qui fonctionne très bien, avec des seconds rôles qui ne sont mauvais non plus. Toujours est-il que les deux cités s'en sortent mieux que les autres. Si on excepte évidemment Jean-Pierre Cassel, qui se fait malheureusement trop rare dans ce film. C'est plus ou moins tout pour les points positifs.
Côté négatif, Kassovitz ne cherche pas vraiment à aller en profondeur dans l'oeuvre, dans le scénario. Exit le point très intéressant du bouquin, à savoir la parabole faite au nazisme avec cette université qui tente de créer une nouvelle race pure. A la place, Kassovitz se perd dans la mise en scène, nous offrant une oeuvre sans profondeur, sans âme. Oscillant entre une mise en scène à la française et à l'américaine, le film se cherche en permanence, sans jamais se trouver. On est bien loin de ce qu'il avait pu faire dans La haine. Le public est perdu, le film ne convainc jamais.
D'autant que le scénario possède un twist final qui est très très mal amené par Kassovitz. Il est rendu ridicule et est très vite deviné par le spectateur grâce aux indices laissés de manière trop visible. Bref, même de ce côté-là, c'est foiré.
Reste donc, comme je l'ai dit, les performances des deux acteurs principaux qui nous empêchent de quitter le film bien avant l'heure. Les rivières pourpres s'avère être un énorme gâchis. La transposition du livre au grand écran n'aurait jamais dû se faire.

Note: 1.5/5

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Commentaires
D
Bonjour Benoît. Le roman n'était pas terrible (je n'avais pas tout compris) et le film est une catastrophe. Bonne journée.
E
Le livre à mon avis n'était déjà pas terrible et le film a suivi.Mais je crois qu'il y a eu pire:Les rivières pourpres 2.
U
J'avais vu ce film au cinéma. J'en avais gardé une impression de copie mal digérée de "Seven", doublée d'un scénario et surtout d'une fin capilotractés. Heureusement qu'il y avait le décor enneigé.
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