American Pie: marions-les (American Wedding)
De: Jesse Dylan
Avec: Jason Briggs, Alyson Hannigan, January Jones, Thomas Ian Nicholas, Sean William Scott, Eddy Kaye Thomas, Fred Willard, Eugene Levy, Molly Cheek, Deborah Rush,...
Pays: Etats-Unis
Année: 2003
Synposis
Jim Levinstein et Michelle Flaherty vont enfin se marier ! Michelle,
qui rêve d'un mariage parfait, rameute sa famille et ses amis, et
embauche une demoiselle d'honneur canon: sa jeune soeur, Cadence. Jim
demande le concours de ses trois inséparables copains, témoins de tant
de frasques mémorables...
Avis
Le dernier de la très longue saga que je vois car après, ça tourne un peu à n'importe quoi et les acteurs d'origine ne reviennent plus (sauf Eugene Levy, et encore, pas dans tous). Cette oeuvre n'est pas non plus une découverte comme les trois que j'ai décidé de chroniquer sur ce blog, il s'agit généralement de visions supplémentaires. Bref, je me demandais aussi comment il vieillirait et je dois bien avouer que ça s'en sort bien. J'y ai pris du plaisir et je pense que tous les fans des deux précédents opus devraient aussi y trouver leur compte.
Oh bien sûr, des défauts il y en a. Quelques scènes sont exagérées et les gags tombent à l'eau. Les scènes clichées sont présentes. Essentiellement lors des passages plus romantiques. On sent que ce n'est pas la volonté des scénaristes de nous offrir une comédie à l'eau de rose. Et c'est tant mieux car un American Pie fait rire sur d'autres choses. C'est l'essentiel aussi.
Sans problèmes, on a encore droit à des scènes vraiment drôles. L'une d'entre elles est à mes yeux assez culte, c'est celle qui se déroule dans la boîte gay et où Stifler va nous offrir une battle de danse bien foutue et vraiment drôle contre un homosexuel. Oh ce n'est pas les seules scènes risibles, il y a aussi celle où Stifler (toujours lui) doit récupérer l'alliance après l'avoir malencontreusement donné à manger aux chiens et les blagues potaches sortant de sa bouche me font toujours marrer. Il y a rien à dire, Sean William Scott restera éternellement Stifler. On peut dire que le film est à l'image de la personnalité de Stifler: ça fait rire, ça a un fond sympa mais ça tombe parfois dans l'exagération.
Et puis sur le fond, ce n'est pas non plus vide de sens. On est très clairement à la fin de l'adolescence et on passe définitivement à l'âge adulte. Même Stifler, sur la fin de l'oeuvre, prend des actes adultes et semble devenir plus responsable. Bref, un bon moment dont on ne se lasse pas de revoir de temps à autre.
Note: 3.5/5