Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La culture sous toutes ses formes
Archives
8 juin 2011

Hatari!

Hatari_De: Howard Hawks

Avec: John Wayne, Hardy Krüger, Elsa Martinelli, Red Buttons, Gérard Blain, Bruce Cabot, Michèle Girardon, Valentin de Vargas, Eduard Franz,...

Pays: Etats-Unis

Année: 1962

Synopsis

Une jeune femme qui dirige une réserve d'animaux sauvages se fait aider par des amis de son père. Tout se passe bien entre bêtes et hommes jusqu'au jour où une photographe arrive.

Avis

Howard Hawks, c'est le réalisateur du superbe Rio Bravo, un des meilleurs western classique de l'époque. Avec Hatari!, qui signifie Attention, danger! en swahili, il s'attaque au genre du film d'aventures, en proposant un safari pas comme les autres. Pas de chasse au lion, mais au contraire, de la capture d'animaux pour les zoos aux quatre coins du monde.
L'oeuvre s'ouvre d'ailleurs sur une remarquable séquence de tentative de capture de rhinocéros. Les dix premières minutes montrent déjà l'intensité qui existe dans l'oeuvre et également tout le savoir-faire dans la réalisation de Hawks. Cette incroyable maîtrise de la mise en scène sera présente pendant près de deux heures trente. Ce ne sera pas la seule séquence d'un très haut niveau et le montage feront donc passer les 150 minutes très rapidement. Rien qu'à ce niveau, on sait qu'on est déjà face à un grand film.
L'autre superbe atout est bel et bien de présenter un groupe de personnages assez restreint, mais dont on a l'impression qu'ils se connaissent depuis très longtemps qu'ils forment une famille. Ca tombe bien, c'est le cas, ce sont tous des vieux amis et je trouve que Hawks a réussi à retranscrire de manière remarquable l'esprit de famille et de groupe qui régnait entre les individus. Toutes leurs actions semblent d'ailleurs naturelles. Enfin, il faut aussi avouer que l'humour et le second degré sont présents tout le temps et permettent aussi d'avoir quelques séquences d'anthologies. Parmi elles, celle de la photographe qui se retrouve pour la première fois dans le lit de Sean et s'ensuit alors une kyrielle de situations cocasses.
Le seul bémol réside pour moi dans la volonté d'avoir fait un petit peu trop long. Cette sensation de longueur vient en fait de cette alternance constante entre séquence d'aventure et séquences de drague ou de second degré. En fait, c'est aussi la force du film, d'alterner et de ne jamais tomber dans la longueur, mais ça en devient un défaut quand on le fait constamment. Ca fonctionne comme: j'en mets plein les yeux à mon public, puis je le fais souffler et on recommence l'opération. La formule serait vraiment parfaite si l'oeuvre avait été moins longue. Mais ce n'est au fond rien du tout et ça ne gêne pas beaucoup la vision de ce film.
On notera, pour conclure, que les acteurs semblent avoir pris énormément de plaisir en tournant ce film. John Wayne est toujours aussi charismatique tandis qu'on découvre d'excellents seconds rôles comme Hardy Krüger ou la très charmante Elsa Martinelli. Film d'aventures à ne louper sous aucun prétexte.

Note: 4/5

Publicité
Commentaires
La culture sous toutes ses formes
Publicité
Derniers commentaires
Publicité