Shortbus

De: John Cameron Mitchell

Avec: Lee Sook-yin, Paul Dawson, Lindsay Beamish, PJ DeBoy, Raphaël Barker, Daniela Sea, Jay Brannan, Peter Stickles, Justin Bond, Yolonda Ross, Rachael C. Smith, Alan Mandell, Bitch, Shanti Carson, Jan Hilmer, Stephen Kent Jusick,...

Pays: Etats-Unis

Année: 2005

Synopsis

Shortbus suit plusieurs personnages new-yorkais dont les aventures tragi-comiques naviguent entre sexualité et sentiments. Tous fréquentent un club underground moderne, Shortbus, où s'expriment toutes les sexualités. Sofia est sexologue et n'a jamais connu l'orgasme. Avec son mari Rob, elle simule le plaisir depuis des années. Sofia croise Severin, une maîtresse dominatrice qui tente de l'aider. Parmi les patients de Sofia, James et Jamie sont un couple gay qui tente d'ouvrir ses relations sexuelles à un troisième partenaire. James propose une relation avec Ceth, mais Jamie reste sur ses gardes. James semble avoir un projet secret. Il est suivi par un mystérieux observateur, Caleb...

Avis

John Cameron Mitchell s'est fait un petit nom au sein du cinéma indépendant américain au point qu'il s'est fait un petit public. Shortbus est le second long-métrage de ce jeune cinéaste. Le titre du film vient en fait du lieu dans lequel se réunissent les personnages pour un plaisir sexuel on ne peut plus libéré.

Je suis quand même cruellement déçu par ce film. Premièrement parce qu'il se veut pour moi faussement psychologique en ne montrant que des petits problèmes sexuels de certains personnages à un dépressif hors norme qui va faire une tentative de suicide. Le reste, c'est pas mal de scènes de cul extrêmement crues et de discussions autour du sexe ou de problèmes.

Psychologie un peu à deux balles entre une sexologue qui se permet de donner des conseils à des couples quand elle n'a jamais connu l'orgasme au voyeur qui parle de la vie de couple de ceux qu'il espionne. En fait, je trouve que le cul et la tentative de psychologie s'accordent assez mal.

Il y a quand même quelques séquences assez sympas avec un ton humoristique comme le film aurait dû en avoir plus souvent. Entre les gays qui s'enculent joyeusement en chantant l'hymne national américain derrière et la jeune femme qui tente vaillamment de l'atteindre cet orgasme, le film n'est donc pas dénué de sens par moment.

Pour le reste, j'ai quand même accroché dans la première partie. Surtout quand ça baise donc. J'ai complètement décroché dans la seconde quand ça ne fait que causer.

Enfin voilà, je ne comprends pas trop l'intérêt de ce film, hormis par les petits messages qu'il peut distiller de temps à autre. Ca manque de beaucoup de choses et notamment de second degré.

Note: 1.5/5