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La culture sous toutes ses formes
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19 mars 2014

Dredd

Dredd

De: Pete Travis

Avec: Karl Urban, Olivia Thirlby, Lena Headey, Wood Harris, Domhnall Gleeson, Langley Kirkwood, Deobia Oparei, Warrick Grier, Rakie Ayola, Jason Cope, Edwin Perry, Karl Thaning, Michele Levin, Nicole Bailey, Junior Singo, Luke Tyler, Joe Vaz, Porteus Xandau Steenkamp,...

Pays: Etats-Unis, Grande-Bretagne, Inde http://www.marie-clarac.qc.ca/images/drapeau-inde.gif

Année: 2012

Synopsis

Dans un avenir proche, les Etats-Unis ne sont plus qu’un immense désert irradié. Mega City One est une métropole tentaculaire rongée par le vice. La seule forme d’autorité restante est représentée par les juges, une police urbaine qui cumule toutes les fonctions : flic, juge et bourreau. Une nouvelle drogue se propage, la Slo-Mo, qui permet de percevoir la réalité au ralenti. Sa distribution est contrôlée par Ma-Ma, ancienne prostituée, devenue baronne de la drogue. Dredd, le juge ultime, va se voir assigner une mission dans les environs de la tour de Ma-Ma et va devoir s’y confronter.

Avis

Dredd est une nouvelle adaptation au cinéma du célèbre justicier. On retrouve un jeune inconnu derrière la caméra et un casting assez cheap. Pete Travis signe seulement son troisième film et on retrouve dans le rôle du héros Karl Urban qui possède quand même une filmographie assez honorable.

L'oeuvre ne prend pas trop de temps pour planter le décor et la situation. Un monde post-apocalyptique avec des immenses immeubles, quelques gadgets ou véhicules mais de manière générale, ce monde semble réaliste et pourquoi pas en devenir. Cette utilisation de la SF est extrêmement limitée, peut-être par manque de moyen, mais au fond, c'est un plus car le film va se concentrer sur un de ces immenses immeubles dans lequel deux justiciers dont Dredd vont se retrouver coincés par une certaine Mama qui n'a qu'une envie: leur faire la peau.

C'est donc dans cet espèce de huis-clos que le cinéaste va confiner toute son action. Des séquences où le cinéaste va montrer un certain savoir-faire dans le rythme et surtout l'une ou l'autre scène assez bien foutue comme celle des sulfateuses géantes, histoire de montrer que Mama ne fait pas dans la dentelle face aux juges.

Après, il y a aussi cette utilisation des ralentis pour évoquer les prises par les différents protagonistes de cette sol-mo, cette drogue à la mode produite par Mama. L'utilisation est assez sympa, notamment dans certaines séquences de baston. Je trouve toutefois que le cinéaste tombe un peu trop souvent dans le piège, essentiellement dans la première partie du film.

Après, en faisant le choix d'une oeuvre clairement manichéenne et sans réelle dimension psychologique, le film reste enfermé dans ce crédo de l'action. On aurait pu pousser plus loin, notamment les différents pouvoirs de la jeune fille qui ne servent finalement que très peu, hormis pour deviner l'une ou l'autre chose. Cette qualité de médium est bien mise en retrait. Il y avait peut-être aussi une dimension plus profonde à aller chercher dans cette prise de drogue qui ralentit les sensations.

Qu'importe, le cinéaste a fait un choix et l'assume. On constatera que Karl Urban n'est pas mal dans son rôle même s'il ne fera jamais le poids face à un Stallone. Bref, un film qui se laisse regarder très sympathiquement. Curieux de voir un jour Travis avec un scénario plus élaboré vu les qualités de mises en scène assez évidentes.

Note: 3/5

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Commentaires
R
Un peu plus réservé sur ce remake. Dommage que le film soit un huis-clos.
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