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La culture sous toutes ses formes
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9 septembre 2014

Le Hobbit: la Désolation de Smaug (The Hobbit: The Desolation of Smaug)

Le Hobbit la désolation de smaug

De: Peter Jackson

Avec: Martin Freeman, Richard Armitage, Ian McKellen, Orlando Bloom, Evangeline Lilly, Cate Blanchett, Aidan Turner, Christopher Lee, Luke Evans, Hugo Weaving, Andy Serkis, Lee Pace, Benedict Cumberbatch, Manu Bennett, Billy Connolly, Graham McTavish, Stephen Fry, Ian Holm,...

Pays: Etats-Unis, Nouvelle-Zélande http://www.interex.fr/commun/images/drapeaux/drapeau_nouvelle-zelande.gif

Année: 2013

Synopsis

Les aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l'anneau de pouvoir que possédait Gollum...

Avis

Nous pouvons désormais le dire haut et fort, l'affirmer sans peine, il est loin le temps où Peter Jackson pouvait nous emmener en Terre du Milieu et nous émerveiller. Il est définitivement révolu le temps où ce cinéaste savait créer de l'épique et de l'intime dans l'extraordinaire univers de Tolkien.

Le Hobbit: la Désolation de Smaug est donc le deuxième film adapté assez librement du livre Bilbon le Hobbit. Pour l'avoir lu et relativement apprécié (moins que Le Seigneur des Anneaux), je sais très bien que Jackson se permet d'énormes libertés et de s'inspirer d'autres récits pour que l'on puisse faire trois films là où tout pouvait finalement tenir en deux voire un seul film... Appât du gain oblige, j'imagine.

Bien sûr, on retrouve toujours en tant que fan un certain plaisir à se replonger dans ces contrées si belles, si différentes, à l'imaginaire de Tolkien transposé encore parfois de belles manières dans cette oeuvre. Mais il faut constater que ça manque de manière flagrante de tout.

L'histoire s'enchaîne sans part vraiment épique, peut de séquences qui valent vraiment la peine d'être retenues, des personnages pour lesquels on a grand peine à s'attacher. Legolas nous parait bien différent de ce que l'on a connu dix ans auparavant. Seul son penchant féminin parait intéressant, soucieux de ces nains. Voir Gandalf est toujours un plaisir et de temps en temps on constate petit à petit les effets de l'anneau sur Bilbon, notamment dans une séquence où il s'acharne sur une des araignées.

La rencontre entre Bilbon et Smaug demeure l'un des points les plus réussis. L'un de ces rares moments où le film parvient à hausser son niveau. Il faut dire que la voix de Benedict Cumberbatch, même retravaillée joue pas mal. Le dernier quart d'heure est peut-être le plus réussi.

Car il faut bien avouer qu'hormis les points positifs énumérés ci-dessus, on ne retrouve absolument pas la magie qu'on avait pu découvrir avec Le Seigneur des Anneaux. On a l'impression de suivre un banal blockbuster où Jackson se perd dans tous les personnages qu'il y a. La quête est bien trop ralentie, c'est très bavard et on ne se surprend finalement pas à bailler de temps en temps.

Bref, Jackson a encore un opus pour se rattraper. Un Voyage Inattendu, aussi agréable soit-il, annonçait déjà le déclin d'un cinéaste que la Désolation de Smaug ne fait finalement que confirmer.

Note: 2/5

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