Upside Down

De: Juan Solanas

Avec: Kirsten Dunst, Jim Sturgess, Timothy Spall, James Kidnie, Holly O'Brien, Frank M. Ahearn, Nicholas Rose, Blu Mankuma, Vlasta Vrana, Paul Ahmarani, Don Jordan, Janine Theriault, John Maclaren, Jayne Heitmeyer, Holden Wong, Agnieshka Wnorowska, Heidi Hawkins,...

Pays: Canada, France

Année: 2012

Synopsis

Dans un univers extraordinaire vit un jeune homme ordinaire, Adam, qui tente de joindre les deux bouts dans un monde détruit par la guerre. Tout en luttant pour avancer dans la vie, il est hanté par le souvenir d’une belle jeune fille venant d’un monde d’abondance : Eden. Dans cet univers, son monde se trouve juste au-dessus de celui d’Adam - si près que lorsqu’il regarde vers le ciel, il peut voir ses villes étincelantes et ses champs fleuris. Mais cette proximité est trompeuse : l’entrée dans son monde est strictement interdite et la gravité de la planète d’Eden rend toute tentative extrêmement périlleuse.

Avis

J'ai toujours une petite tendance à vouloir défendre des cinéastes qui proposent quelque chose d'original. Juan Solanas aurait pu faire partie de ceux-là. Malheureusement, son film et son script vont très vite décevoir.

On va donc retenir de positif la tentative de créer un monde totalement original, une sorte de double planète qui vivraient l'une à côté de l'autre et où les habitants d'un des mondes ne supporteraient pas réellement la gravité de l'autre planète. Et vice-versa, bien entendu. D'un côté, il y a un monde où tout le monde est riche, puissant et vit dans l'opulence tandis que l'autre n'est que pauvreté, désolation et survie dans un milieu pas franchement rose.

Et puis, il y a Adam et Eden (hum hum...) qui se rencontrent. Le premier fait partie du monde du bas là où la seconde du monde du haut. L'originalité s'estompe en fait dès les premières secondes et la présentation totalement niaise des événements, des personnages, de l'histoire. Rassurez-vous amis bisounours, le film dure constamment de la sorte. C'est franchement niais, dégoulinant de sentiments amoureux pompants, etc.

Le film n'évite jamais les clichés, il adore se les prendre en pleine face. De temps en temps on s'accroche à la jolie photo ou aux rares apparitions de Timothy Spall. Sturgess et Dunst sont franchement à côté de leurs pompes et mériteraient qu'on les accrochent au pilori et qu'on les fasse souffrir en leur montrant constamment à quel point ils sont mauvais et niais et chiants.

Je ne pensais franchement pas trouver pire cette semaine que la coupe de cheveux de Hanks dans Da Vinci Code. Solanas m'a prouvé le contraire.

Note: 1/5