Qui veut la peau de Roger Rabbit (Who framed Roger Rabbit)

De: Robert Zemeckis

Avec: Bob Hoskins, Christopher Lloyd, Charles Fleischer, Joana Cassidy, Kathleen Turner, Amy Irving, Stubby Kaye, Alan Tilvern, Wayne Allwine, Mel Blanc, Joel Silver,...

Pays: Etats-Unis

Année: 1988

Synopsis

Roger Rabbit est au trente-sixième dessous. Autrefois sacré star du cinéma d'animation, le lapin blanc est fortement préoccupé pendant les tournages depuis qu'il soupçonne sa femme, la sublime Jessica Rabbit, de le tromper. Le studio qui emploie Roger décide d'engager un privé, Eddie Vaillant, pour découvrir ce qui se cache derrière cette histoire bien plus complexe qu'il n'y parait...

Critique

Etant petit, j'étais loin d'être fan du lapin créé par les studios Disney (en effet, Touchstone est une filiale de la maison féérique). C'est donc avec quelques appréhensions que j'ai décidé de revoir les aventures de Roger Rabbit...
Au final, je ne suis pas déçu du tout même si je ne pense pas avoir eu affaire à un chef-d'oeuvre. Tout d'abord, il faut avouer qu'il n'y a pas mal de points positifs dans ce film. Par son nombre de personnages animés, des plus connus à ceux créés spécialement pour l'oeuvre. Assez exceptionnel de voir également les personnages créés par Disney mélangés avec ceux des autres firmes de cinéma. D'ailleurs une clause avait été passée pour que les héros aient le même temps d'apparition à l'écran. On retiendra par exemple un Titi qui fait tomber Eddie Vaillant ou bien un Mickey et Bugs Bunny qui font du saut en parachute. On applaudira sans se priver d'avoir eu l'excellente idée de mélanger tous ces personnages qui ont pu nous faire rêver.
On notera aussi que le film touche à tous les genres. Avec un temps et un lieu d'action qui se déroule à Hollywood dans les années 30 ou 40, on assiste donc à un hommage aux films noirs puisque l'on retrouve un meurtre, une enquête et des héros en fuite. On rajoute également tout l'humour et les phrases cultes (notamment le "Merci, j'en avais besoin") et on obtient un mélange de genre particulièrement réussi.
Je retiendrai juste qu'au niveau de l'humour, il y a des fois où Roger Rabbit en fait beaucoup trop et ça me dérange pas mal au bout du compte. Comme une envie de dire au lapin de se calmer un peu. Et enfin, il y a le charme en personne avec la somptueuse et voluptueuse Jessica Rabbit qui vaut le coup d'oeil à elle toute seule (ahlalalalala, nous les hommes, on a tous rêvé d'être à la place du lapin...).
Enfin, Qui veut la peau de Roger Rabbit n'est pas le premier film à mélanger acteurs réels et personnages animés. On peut citer auparavant le très bon Mary Poppins. On notera enfin un Bob Hoskins en très grande forme et donnant la réplique quasi exlusivement à des personnages animés, avec tout ce que cela entraîne, puisque l'acteur jouait dans le vide. Pour ponctuer, il s'agit d'une oeuvre innovante, amusante, peut-être pas parfaite mais également devenue culte avec le temps et par sa qualité bien entendu...

Note: 4/5 

Comments

[Michael]

Evidemment, une partie de notre enfance à tous. Un film révolutionnaire à l'époque, le seul à confondre ainsi, live et animation.

Un scénario cartoonesque, des situations drôles et émouvantes. Le pari était compliqué à tenir, mais Zemeckis, en metteur en scène talentueux, l'a pourtant fièrement relevé.

Rien à redire sur ce film culte, bien ficelé, et toujours agréable à revoir.

[Tim]

Aaaah ce concept "personnages dessins animés/pers. réels"... j'adorais ça ! Ca fait un bout de temps que je l'ai plus vu mais je le reverrai bientôt pour la nostalgie :)

[Hartigan]

Total chef-d'oeuvre !!!!


Rahh ce film sans mentire, plus jeune, je pouvais le voir en boucle :)
Enorme:)

Tiens, pour l'annécdote, en ville j'ai failli me le reprendre...

[chris]

Et pq qu'il devrait se calmer le lapin ? C'est justement fait pour exciter le sens des chtis bambins. Moi, j'ai vraiment beaucoup aimé cette intrusion dans l'animation avec toutes les références. Et puis, c'est vrai, Hoskins qui porte tout ça admirablement sur ses épaules...

:-)))

[Neil]

Pfiou, ça me rajeunit pas : je me souviens encore de la séance de cinéma où je suis allé le voir.
J'avais bien aimé forcément gamin, mais faudrait que je le revois pour me faire une opinion.
En tout cas à l'époque il était très original dans sa forme, ce qui est déjà pas mal.