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La culture sous toutes ses formes
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30 juillet 2015

Je suis un cyborg (Ssa-i-bo-geu-ji-man-gwen-chan-a)

Je_suis_un_cyborg

De: Park Chan-wook

Avec: Lim Soo-jung, Rain, Choi Hee-jin, Joo Hee, Oh Dal-soo, Lee Young-mi, Chun Sung-hoon, Kim Choon-gi, Park Jun-myun, Park Byung-eun, Kim Joo-bok, Kim Byeong-ok, Lim Su-jeong, Lee Yong-nyeo, Yo Ho-jeong,...

Pays: Corée du Sud 

Année: 2006

Synopsis

Internée, Young-goon est persuadée d'être un cyborg. Elle refuse de s'alimenter préférant sucer des piles et parler aux distributeurs automatiques. Il-Soon pense que tout va bien ! Grâce à son pouvoir qui lui permet de voler les qualités des gens qu'il observe, il est le seul à la comprendre. En tombant fou amoureux d'elle, il va tenter de la ramener à la réalité...

Avis

Ca faisait une plombe que je ne m'étais plus plongé dans le cinéma de Park Chan-wook. Je me souviens qu'à l'époque de sa sortie (presque dix ans bordel...), j'avais été intéressé pour le voir ce film. J'adorais le cinéaste à l'époque grâce à Old Boy et Lady Vengeance. Maintenant, je me suis un peu calmé, Sympathy for Mister Vengeance était loin d'être abouti et Thirst était un film de vampire chiant dont je me souviens à peine la fin.

Mais Je suis un cyborg m'avait intéressé et j'ai donc trouvé le temps de m'y intéresser. C'est un film totalement déjanté qu'on rejette ou qu'on apprécie. Je crois qu'il est difficile de se situer entre les deux. Park Chan-wook s'échappe quelque peu de son créneau de l'ultra violence pour nous présenter des personnages fous, vivant dans un hôpital psychiatrique. L'histoire est sujet à un délire total de la part du cinéaste qui multiplies les incohérences voulues.

De cette bizarrerie, on regrette que ce ne soit pas plus drôle finalement. Mais il y a suffisamment de qualités que pour retenir l'attention du public. D'une part, on reconnaîtra que Park Chan-wook n'a pas son pareil pour filmer. Il y a une touche personnelle. C'est rythmé et le film passe très vite, aidé par le côté déjanté. La photographie est superbe et certaines séquences marque les esprits (le moment du repas à la fin ou encore les délires de la jeune femme qui assassine tout le membre hospitalier, seul moment où le cinéaste revient à une forme de violence. Mais c'est tellement déjanté que ça n'a jamais le même impact que les films sur le thème de la vengeance du cinéaste).

L'autre partie, c'est que ces personnages déjantés ont parfois tendance à émouvoir. On parvient à s'accrocher à certains. Certains moments sont d'une émotion juste. Comme parfois on rit. Mais sur ces deux points, il y a un goût de trop peu. Parce qu'il y a un grand nombre de personnages, c'est difficile de s'attacher à eux.

Bien sûr, il ne faut absolument pas chercher de but ou de raison à ce film. C'est juste une love story déjantée avec des personnages qui le sont tout autant et un cinéaste qui accepte de jouer le jeu jusqu'au bout du grand n'importe quoi maîtrisé.

C'est une oeuvre très différente de ce que le cinéaste a fait, sorte de parenthèse du cinéaste avant qu'il ne s'attaque à des sujets plus sombres par la suite.

Note: 3.5/5

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